Alors que le championnat reprend ce week-end et que le public pourrait faire son retour dans les stades prochainement, certains clubs s’activent en coulisses pour préparer la saison prochaine et Servette ne fait pas exception à la règle.
Selon le site italien Tuttomercatoweb.com, Alain Geiger serait sur les tablettes de GC, qui est à la lutte pour la place de barragiste et qui vient tout juste de nommer Zoltan Kadar provisoirement jusqu’à la fin de la saison. Il faut rappeler que le rekordmeister vient tout juste d’être racheté par un consortium chinois, propriétaire du club anglais de Wolverhampton.
Toujours selon le site transalpin, en cas de départ de Geiger, Servette pourrait se tourner vers l’actuel coach de Lugano Maurizio Jacobacci, qui a évolué à Servette comme joueur entre 1990 et 1992, disputant 61 rencontres pour 20 buts inscrits.
119 : c’est le nombre de jours qui sépare le dernier match officiel de Servette (2-2 à Bâle le 23 février dernier) et le match de reprise post-COVID 19 face au FC Lugano, dont le coup d’envoi sera donné ce dimanche 21 juin 2020 à 16h dans un Stade de Genève qui sonnera creux, huis-clos oblige.
La rencontre :
C’est le grand jour ! Après une pause forcée de quasiment quatre mois, la Super League et le Servette FC effectuent leur retour pour un véritable marathon de 13 matches (!) en 6 semaines et une conclusion le 2 août prochain. Alors que la rencontre devait initialement se disputer le dimanche 1er mars, cette opposition entre Grenat et Bianconeri se jouera le premier jour de l’été devant 300 spectateurs dont 20 abonnés qui ont eu la chance d’être tirés au sort ce lundi.
Alors que fin février le club genevois restait sur une série de trois victoires, un nul et une défaite, les hommes d’Alain Geiger suscite bon nombre d’interrogations de la part des supporters, notamment au vue de leurs dernières sorties en amical (défaites 3-0 et 6-0 face à Xamax et le SLO) mais faut-il rappeler que match amical et compétition sont deux choses à part. Au niveau de l’effectif, malgré la prolongation jusqu’à la fin de la saison de Routis, Gonçalves et Castanheira, le club vient de perdre Park qui s’en ira à l’issue de son contrat le 30 juin et qui logiquement ne sera pas sur le feuille de match ce dimanche. Le SFC est aussi en pourparlers pour une prolongation avec Iapichino et Schalk.
La rencontre face à nos amis tessinois sera l’occasion pour Anthony Sauthier et ses coéquipiers d’enfin remporter la totalité des points face aux luganais cette saison. Rappelons que lors du premier affrontement de la saison, les deux équipes se sont neutralisées (0-0) puis Lugano l’a emporté le 1er décembre sur le score de 1-0. De plus, Lugano n’est pas un adversaire qui réussit aux genevois car sur les cinq derniers affrontements, Servette n’a empoché les trois points qu’à une seule reprise, le 16 février 2015 sur la marque de deux buts à zéro.
L’adversaire :
Leaders lors des deux premières journées, grâce notamment à une victoire 4-0 à Zürich, le FC Lugano a connu par la suite une descente aux enfers en oscillant entre la neuvième place et la sixième, ce qui a conduit le licenciement de Fabio Celestini qui avait conduit l’équipe sur la troisième marche du podium la saison dernière. Actuellement sept points devant le barragiste, le club du Cornaredo devra sans doute se battre pour le maintien jusqu’au bout.
Malgré une différence de buts négative, les hommes de Maurizio Jacobacci sont actuellement la troisième défense du pays, derrière nos valeureux Grenat et les Bâlois. Afin de préparer au mieux cette reprise, les luganais n’ont disputé qu’une rencontre de préparation, conclue par un succès 3-1 face aux sauterelles de GC. Avant la pause forcée due au Coronavirus, les bianconeri restaient sur un bilan peu famélique d’une victoire, deux nuls et deux défaites.
Il faudra se méfier des tessinois ce dimanche qui sont meilleurs hors de leurs bases (4 victoires) qu’à domicile (2 succès seulement). Les coéquipiers de Numa Lavanchy n’ont inscrit que 24 buts en 23 matches et leur meilleur buteur est… un défenseur, en la personne du vétéran Mijat Maric, auteur de cinq réalisations.