Triste semaine pour moi, pour les Servettiens et pour Genève. Servette a tout d’abord été éliminé lors du 2ème tour de qualification pour l’Europa League par Reims puis battu en ouverture de la saison 2020/2021 par le club anecdotique du lac de G’nève.
Jeudi soir, bière en main sur l’esplanade du Stade de Genève, je pensais que la soirée allait finir en beauté avec une victoire contre Reims. Mon ami avec ses deux bouteilles de champagne au frais était impatient de les ouvrir. Attention toutefois à ne pas se faire rincer (rires) car en effet, cet adversaire n’était pas à prendre à la légère.
Les Grenats (toujours en noir) entamèrent de la pire des façons leur match. Dès la 4ème minute de jeu, Sauthier se fait prendre de vitesse sur son côté droit ce qui laisse Kutesa (snif) tout le champ libre pour ajuster un centre à ras terre dans l’ÉNORME trou au milieu des seize. Berisha ne tremble pas et ça fait goal. En revoyant le match je n’arrivais pas à y croire : Les gestes barrières ne s’appliquent pas entre les défenseurs de dieu ! Ouverture du score: 0-1.
La suite de la première mi-temps se veut plus dynamique du côté Servettien que rémois. Quelques occasions de Cognat, Stevanovic et une tête d’Imeri dans les mains du gardien (même Karius l’aurait stoppée) mais toujours rien ne finit au fond des filets. Frustration.
On commence la 2ème mi-temps avec un tir d’Imeri qui passe (encore) au dessus de la cage du gardien adverse. C’est tout. Rien d’autre. Décevant d’une équipe qui est menée au score de ne pas faire plus, sans compter que c’est le poteau qui nous sauve du 2-0… Le champagne reste au frais pour dimanche (que j’étais naïf de le penser).
Nous sommes dimanche et c’est la reprise du championnat. Qui dit déplacement à Lausanne dit obligatoirement bons souvenirs : je parle évidemment de ce match d’avril 2019 sous la neige qui aura laissé les spectateurs lausannois dans le froid et en Challenge League. On affronte donc le néo-promu pour début ce championnat.
En regardant le match à la télé, je me suis demandé si le peuple autochtone de Lausanne avait compris qu’il était possible d’aller au stade. Corona ou pas, le «fidèle» (10-12 personnes max) public de pêcheurs répondait présent après une bonne journée bateau sur les bords du lac de G’nève. Que fut ma surprise lorsque je vis que finalement le match se transforma en un entrainement pour le LS: plutôt à l’aise avec la balle, occasions construites et beaucoup (trop) d’actions depuis la droite. C’est sur une certaine logique que le Petit Poucet romand ouvre le score par Turkes (dans tout les bons coups cette après-midi) au quart d’heure de jeu. Si j’étais un journaliste lambda, j’aurais dit que les Genevois avaient oublié de descendre du bus (arrêtez avec ça d’ailleurs). Servette ne nous a RIEN proposé dans cette première mi-temps. Un milieu inexistant, des relances au pied de la part de Frick qui finissent directement en tribune et une attaque sans réelle occasion de marquer, c’est triste.
On se dit que cette deuxième mi-temps ne pourra pas être pire mais si. Toujours une très nette domination vaudoise et une absence totale d’envie et de pressing des Servettiens. Arrive alors ce coup franc pour Schneuwly qui le glissa au ras du poteau de notre dernier rempart, 2-0 au tableau d’affichage. L’addition aurait pu être encore plus salée si les attaquants vaudois avaient appris ce qu’était le hors-jeu (8 au total, il serait temps d’apprendre les règles du football). Kyei sauve l’honneur sur son penalty transformé à la 83ème minute.
Je tenais à dire qu’un match se joue de la 1ère à la 90ème minute. On n’aura vu l’attaque genevoise que lors des 10 dernières minutes avec quelques cafouillages dans la défense lausannoise qui montre que lorsque l’on appuie un peu plus, ces vaudois ne sortent pas la tête de l’eau (à l’opposé des poissons qu’ils nous pêchent).
Une semaine à oublier, une nouvelle à préparer et le match contre le FC Bâle dimanche à domicile. Messieurs, proposez-nous du beau jeu, celui qui nous a fait vibrer ces temps, celui qui nous rendait fier. Toujours à tes côtés mon Servette.
PS: j’avais la même réaction que Cognat lors des deux matchs…
Reims a été dangereux à chaque attaque, cependant ils n’ont pas autant attaqué que Servette ce qui baisse leur xG et ils finissent la rencontre avec un xG de 0.46. Servette a beaucoup attaqué tout en étant moins efficace mais le nombre d’occasion monte leur xG à 0.95.
Rappel : Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables tel que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la distance par rapport au but et de quel type de tir il s’agit (pied, tête, etc…). L’addition des buts attendus d’un joueur ou d’une équipe peut donner une indication du nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer compte tenu des tirs réalisés.
Tirs : Servette 14 – Reims 6
Tirs cadrés : Servette 2 – Reims 1
Bien plus suffisant que les Grenat, les reimois n’ont cadré qu’un seul de leurs tirs : le seul but de la rencontre. Servette a bien plus tenté mais a peiné à concrétiser ses occasions, gêné par un Stade de Reims bien en place et calculateur.
Analyse :
Il est clair que nous ne pouvons commencer autrement que par le but encaissé à la 4ème minute de jeu suite à une perte de balle de Kyei à mi-terrain. Sauthier est pris de vitesse par Kutesa qui parvient à adresser une passe à Berisha complètement démarqué. Après ralenti nous avons tous (dans la réaction en tout cas) mis la faute sur Ondoua mais était-ce vraiment de sa faute ?
On voit ci-dessus Cognat et Ondoua effectuant la course dans la même direction mais le problème ici est qu’aucun n’autre joueur n’est redescendu, trois joueurs se retrouvant libre de marquage. Alors certes Stevanovic arrive assez rapidement sur celui du dessous mais quid des deux autres ?
Mendy se retrouve à devoir surveiller deux joueurs, Ondoua lui s’arrête pour éviter la passe en retrait tout comme Cognat. Mais où sont Tasar et Imeri ? A qui la faute finalement ?
Néanmoin sur ce match le plus choquant a été le trou abyssal au milieu de terrain. Geiger ayant débuté en 4-2-3-1, on s’attendait à avoir du monde dans ce secteur là mais ce ne fut malheureusement pas le cas.
Preuve en est les échanges entre les 3 milieux ont été très faibles. Seulement 7 passes entre Ondoua–Cognat durant ce match-là, 4 passes entre Ondoua–Imeri et que dire des 3 passes entre Cognat–Imeri.
Sans statistique on a clairement pu voir ça sur le terrain :
Première séquence à la 9ème minute.Deuxième séquence à la 29ème minute.Dernière séquence à la 72e.
Le 4-2-3-1 de Geiger s’est souvent retrouvé en 4-4-2 avec Imeri et Kyei en pointe. Comme le montre cette image :
La précision de nos centres a aussi été très mauvaise ce soir-là : sur 22 centres seulement 6 sont tombés sur un servettien. Ceux qui ont le plus centré sont Mendy (8 centres), Stevanovic (4) et Cognat (4), les trois affichant le même taux de réussite de 25%. Au niveau des corners 6 tirés et 2 réussis seulement.
Nos attaquants ont eu donc très peu de centres à négocier pourtant les duels aériens sont en leur faveur. Kyei a gagné 3/4 duels aérien dans la surface, Kone lui 2/2, Stevanovic 2/2 et Imeri 1/1. Un manque de précision de la tête alors ? Peut-être quelque chose à travailler à l’entrainement.
Tasar semblait un peu perdu durant cette rencontre. Il a été sorti assez rapidement par Geiger et on pouvait imaginer une blessure ou qu’il le préservait pour contre Lausanne mais non, ça avait tout à fait l’air d’être plutôt un coup tactique. En effet, sa map montre qu’il n’a pas touché énormément de ballons et qu’il n’a pas joué à un poste fixe. Repiquant constamment dans l’axe, délaissant le flanc gauche à Mendy, Tasar n’a remporté aucun de ses 4 duels et uniquement réussi 6 de ses 10 passes tentées en 46 minutes. Il semble de plus en plus discret et moins impliqué dans le jeu depuis le départ de Iapichino
Imeri aussi semblait jouer plus à droite qu’au centre voir parfois en pointe. Selon la map c’est exactement ce qu’il s’est passé. Son jeu penche à droite et à l’avant du terrain alors qu’on l’imaginait plutôt jouer en numéro 10. Son positionnement au cours du match montre qu’il n’est sans doute pas le remplaçant idéal de Wüthrich et qu’on lui préfère son poste de milieu centre.
Ondoua lui a paru au premier regard moins bon qu’a son habitude : que disent les statistiques ? Au niveau de ses passes courtes, il affiche un bon taux de 80% de passes réussies, c’est en-dessous de sa moyenne de la saison passée (86%) mais pas accablant. Il a perdu 13 ballons et en a récupéré 11 (la saison passée sa moyenne était de 8 ,31 et 9,35) donc il était effectivement un peu en-dessous de ses statistiques habituelles.
La paire Sasso–Rouiller a elle été bonne : souvent bien alignée pour les hors-jeu et pas vraiment responsable sur le but. Ils ont essayé de tenir la baraque au maximum et ce sont eux qui se sont échangé le plus de passes (41). Toujours au niveau de la défense certains ont parlé de la prestation moyenne de Sauthier. Cependant niveau statistique là aussi il surprend. C’est en effet lui qui a récupéré le plus de ballon (21), il a effectué 2 centres, tous deux réussi (1/3 des centres réussi de l’équipe) et c’est le deuxième à avoir échangé le plus de passe avec un coéquipier (27), en l’occurrence Stevanovic. Coupable tout de même sur l’action du but se faisant déborder sur son côté et n’ayant pas réussis à éviter la passe décisive de Kutesa.
Conclusion :
En déduit-on finalement de ce match ? Servette a dû faire face à une équipe jouant en transition et en verticalité faisant preuve d’une redoutable efficacité. Reims a été capable de tenir le score jusqu’à la fin du match et obtenir la qualification. Servette doit améliorer sa présence au milieu de terrain, ainsi que sa finition. Le nombre de tirs (14) montre que l’équipe a tenté mais manque de justesse et de précision. La différence entre une équipe ambitieuse proposant du jeu contre une équipe pragmatique et suffisante n’a pas récompensé les plus méritants. Toujours est-il que Servette a fièrement fait opposition au 6ème de Ligue 1 et ses 45 millions euros de budget et prouvé qu’il était capable de se confronter à des équipes européennes.
Des transferts à l’horizon ?
Peut-être recruter un 3ème milieu pour jouer en 4-3-3 laissant le poste de 8 à Cognat avec moins de travail défensif. Imeri rentrerait donc en concurrence avec Cognat et la paire Ondoua–Cognat ne serait plus aussi distancée que lors de ce match-là.
L’acquistion d’un milieu offensif (10) apportant de la technique semble plus que jamais indispensable dans l’optique où Geiger souhaiterait pouvoir continuer en 4-2-3-1. Ce joueur devrait pouvoir lier l’attaque et le milieu et éviter que des écarts important ne se reproduisent ainsi qu’apporter du soutien aux attaquants.
De plus, le manque de profondeur au poste d’ailier pour suppléer Stevanovic ou Tasar pourrait coûter des points dans le futur en cas de suspension, de blessure ou de fatigue. Ajdini paraît peu convainquant pour l’instant et Antunes pourrait évoluer à un poste de milieu offensif.
Lausanne-Sport – Servette FC
Statistiques clés :
xG : Servette 2.31 – Lausanne 1.43
Étonnamment, Servette a obtenu des xG supérieurs à Lausanne. À noter que le penalty obtenu compte pour 0.75. Les occasions qui précédent le penalty avec notamment la latte de Sasso expliquent également la valeur calculée sans parler du fait que Servette a beaucoup tiré dans les dernières minutes, améliorant ses xG. Il y a eu 5 tirs de Servette jusqu’à la 77ème minute et à ce moment-là, les xG correspondaient à 0.40 pour les Grenat.
Tirs : Servette : 17 – Lausanne : 8
Tirs cadrés : Servette : 6 – Lausanne : 4
Analyse :
Dans le jeu, Lausanne a proposé un jeu totalement différent que celui de Reims. Il est donc intéressant d’évaluer l’aspect tactique face à 2 formations que tout oppose. Les vaudois ont imposé un pressing continu tout le long du match empêchant les Grenat de développer leur jeu.
(Début du match l’équipe jouait en 4-4-2)
L’association Turkes-Zeqiri a posé de nombreux problèmes à Servette. De plus, l’équipe nous a paru peu inspirée et manquait d’animation offensive. Stevanovic était surveillé de très près par les Lausannois puisque Contini avait prévu un surnombre de 3 joueurs sur son flanc droit.
(2ème MT en 3-4-3)
L’équipe a évolué en 4-4-2 durant la 1ère mi-temps puis Geiger a opté, de manière inédite, pour un 3-4-3 avec Mendy et Diallo en pistons dès l’entame de la 2ème mi-temps. Peut-être pour contrer le 3-5-2 de leur adversaire ? De bon augure puisque Servette aborde le match de manière plus conquérante avec de meilleures intentions.
La vitesse d’exécution du LS et son pressing leur ont quand même souvent amené des actions intéressantes. Par exemple, deux fois Sauthier (qui était devenu le 3ème défenseur central) s’est retrouvé en deux contre deux mais les deux fois il s’en est sorti avec malice.
Mais c’est seulement à partir de la 80ème que les Grenat ont pris le jeu à leur compte, grâce aussi au bloc lausannois qui a reculé pour tenter de maintenir le résultat. Il faut dire aussi que Diaw a sorti un grand match ce soir : manchette, arrêt réflexe, bon au pied, très bon match pour le portier adverse.
Il y a eu beaucoup occasions dangereuses pour Servette entre la 77ème et la 90ème (12 tirs !!!) Cependant même si nous avions égalisé à ce moment-là, cette analyse serait restée la même, car même avec ce petit but d’écart l’équipe sait très bien que le résultat cache ce qui s’est réellement passé sur le terrain, c’est-à-dire une domination Lausannoise.
Tasar très discret une fois de plus. Un seul mot : fantomatique. 9 passes tentées pour 5 réussies, 3 dribbles tentés pour 1 réussi. On ne peut plus mentir, Valon Tasar est dans le dur. Nous n’avons pas trouvé une statistique à mettre en avant.
Le volume de jeu de Mendy le contraint sans doute à être moins présent. Il a eu tendance à apporter le surnombre au front de l’attaque sans avoir pu se mettre en avant. Il a beaucoup tenté, effectuant aussi 3 transversales en direction de Stevanovic, toutes réussies ! Réussissant aussi 6 de ses 10 centres tentés
Notre tourniquet Cognat fut un peu moins en jambes sur ce match-là. Mais après ce qu’il a donné lors du précédent match c’est compréhensible. 76% de passes et 45% de ses passes vers l’avant réussies (82% et 73% contre Reims).
Points communs entre les 2 matchs :
Les coups de pied arrêtés mal exploités (21 coups de pied arrêtés sur le cumul des 2 matchs) ainsi que le manque d’un vrai meneur de jeu capable de fluidifier la circulation du ballon et d’apporter des solutions dans l’animation offensive. Les milieux de terrain semblaient plus proches, cependant Cognat a plus échangé de passe avec Cespedes (6 passes), rentré à la 59ème qu’avec Ondoua durant le match (5 passes).
Analyse effectuée par Emin Bagkan et Gabriel Soares.
On dit souvent qu’un match dure 90 minutes pour signifier que rien n’est jamais fini, mais dans le cas de ce dernier derby du Lac de Genève à la Pontaise, ce dicton devrait être employé pour résumé le non-match des servettiens durant les 80 premières minutes même si les dix dernières auraient pu sauver la mise.
La première mi-temps ne restera pas dans les annales de l’histoire Grenat tant elle fut insipide du côté des genevois qui ont été bousculés par des lôzannois qui ont parfaitement joué le coup en ouvrant le score juste après le premier quart d’heure alors qu’ils s’étaient vus refuser l’ouverture de la marque du score peu avant. Totalement amorphes (l’Europa n’a pas aidé), les joueurs d’Alain Geiger ne sont menés que d’une unité à la pause.
Au retour des vestiaires, alors que l’on voyait un semblant de mieux, le dernier quatrième de Super League sera crucifié à l’heure de jeu sur coup franc et pourra remercier la VAR d’exister car sans elle, l’addition aurait pu être plus lourde. Comme dit en introduction, Servette ne se réveillera que lors des dix dernières minutes, parvenant à réduire la marque et entretenir le suspense. Disposant de possibilités pour arracher le nul, qui aurait été très bien payé, le SFC entame sa saison de mauvaise façon face au rival lémanique.
LES NOTES
Jérémy Frick : 5
Non-coupable sur les deux réalisations de Turkes et Schneuwly et sauvant la baraque à deux reprises, il a néanmoins pénalisé son équipe dans la relance avec son jeu au pied défaillant.
Anthony Sauthier : 4
Beaucoup de difficultés face à Andy Zeqiri qui lui a donnée le tournis. Pas dans le rythme.
Steve Rouiller : 6
Un match sérieux et appliqué pour le valaisan pour qui les déboires de la fin de saison dernière ne semblent être plus qu’un lointain souvenir.
Vincent Sasso : 6
Il aurait pu ouvrir la marque juste avant le penalty de Kyei en trouvant la barre transversale. Comme son compère de charnière, sérieux et appliqué.
Arial Mendy : 5
Une grossière erreur qui coûte le premier but à ses coéquipiers et de nombreuses montées offensives auxquelles il a eu de la peine à répliquer défensivement.
Timothé Cognat : 4
Une grosse occasion bien stoppée par Mory Diaw qui ne fera pas oublier sa rencontre bien terne, certainement en difficulté à cause de 4-4-2 imposé par le coach.
Gaël Ondoua : 4
Du mieux par rapport à jeudi soir mais c’est toujours insuffisant, il semble ne plus être concerné. Remplacé par Grejohn Kyei, qui n’a pas tremblé sur la sanction suprême et devenir le premier buteur Grenat cette saison en championnat.
Miroslav Stevanovic : 5
Ses coéquipiers ne l’ont pas trouvé sur son aile droit, il aura malgré tout tenté mais vainement.
Varol Tasar : 3
60 minutes de jeu ou il aura été transparent et inoffensif sur sont côté gauche comme contre Reims. Il est certainement à cours de rythme et c’est pour cela qu’il a été supplée à l’heure de jeu par Boris Cespedes, qui a amené de la sérénité à mi-terrain.
Alex Schalk : 4
En manque de temps de jeu, il n’a pas été trouvé par ses coéquipiers et n’a pas été décisif. Il est sorti à la pause au profit de Moussa Diallo (6), très intéressant durant le deuxième acte et qui a eu une balle d’égalisation. Onaimerait le revoir titulaire.
Koro Koné : 5
Bien en jambe sur cette rencontre, il n’a néanmoins pas su faire la différence et s’est éteint au fil du match. Il a cédé sa place à Alexis Antunes qui aurait mérité plus de temps de jeu.