Mercredi soir, les Grenat ont trébuché à Zurich et voient désormais s’éteindre leurs ambitions de titre…

Au stade Letzigrund, le Servette FC a subi une défaite 2-1 face au FC Zurich. Cette défaite sonne le glas et amplifie un retard de sept points pris sur les Young Boys, avec un match en plus.

Une défense perméable et des défis offensifs persistants

La performance du Servette mercredi soir n’a pas été à la hauteur de ses ambitions. Bien que David Douline ait superbement ouvert le score en reprenant d’une demi-volée un coup franc de Baron (15e), l’équipe n’a pas su conserver son avance.

Après la mi-temps, le FC Zurich a mis les bouchées doubles et rapidement répliqué, avec des buts de Marchesano (54e) et de Krasniqi (70e), deux buts dans lesquels la défense n’est malheuresement pas sans reproches.

Mais là n’est pas de jeter la pierre sur un joueur en particulier: Servette semblait rincé, sans grandes idées, dans ce “sprint final” au leitmotiv ambitieux mais finalement décevant. Les faiblesses défensives du soir et un manque de dynamisme en transition auront failli chez les Grenat.

On retiendra tout de même que le premier but zurichois fait suite à une grossière erreur de la VAR, qui n’a pas signalé une main dans la surface sur une offensive servetienne. Puis plus tard, dans les arrêts de jeu, là encore une situation litigieuse (faute supposée sur Stevanovic dans la surface) n’aura même pas été consultée. Ou comment fausser un championnat…

Une déception évitable, et un brin d’espoir encore…

En dents de scie depuis la pause internationale, Servette s’est fourvoyé sur certains matchs. Heureusement, la Coupe de Suisse est là pour donner du baume au coeur puisque ce sera la dernière occasion des Genevois de ramener un titre à Genève. Mais l’adversaire, le FC Lugano, pourrait lui tout gagner cette année encore en étant actif sur les deux fronts (coupe et championnat).

À Servette de se démener pour empêcher cela. Reste au club de se focaliser désormais sur la finale de la Coupe de Suisse, prévue le 2 juin à Berne, avec un objectif qui pourrait redonner le sourire à une équipe en quête de rédemption.

Photo de couverture : Arthur Miffon