Servette FC : une conférence de presse pleine de promesses avant le choc contre Utrecht

Servette FC : une conférence de presse pleine de promesses avant le choc contre Utrecht

À la veille d’un affrontement crucial face au FC Utrecht en compétition européenne, le Servette FC a tenu une conférence de presse qui a marqué les esprits. Entre annonces fortes, ambitions affirmées et soutien indéfectible aux joueurs, le club grenat semble prêt à tourner la page d’une période difficile et à écrire un nouveau chapitre.

Bojan Dimic prend les commandes

Première annonce majeure : Bojan Dimic sera l’entraîneur principal pour cette rencontre, en raison de sa licence UEFA Pro. Aux côtés d’Alexandre Alphonse, il formera un duo de tête sur le banc grenat. Une décision stratégique, conforme aux exigences réglementaires, qui mise sur deux hommes de la maison.

Dimic n’a pas tardé à poser les bases : Joël Mall sera le gardien titulaire, en championnat comme en Europe, tant que lui et Alphonse dirigeront l’équipe. Une décision qui clarifie la hiérarchie dans les cages, tout en respectant l’histoire du club.

Frick, capitaine et symbole

Le club a tenu à rappeler que Jérémy Frick reste un pilier du Servette FC. Gardien emblématique et capitaine respecté, Frick incarne les valeurs grenat. Dimic a révélé que Jérémy avait reçu une offre séduisante cet été, mais qu’il l’a déclinée par amour du club. Un geste fort, salué par l’ensemble du staff et des coéquipiers.

“Jérémy est un très bon gardien, il se bat pour ses couleurs. Son attachement au Servette est exemplaire.” – Bojan Dimic

Une ambition retrouvée

Les deux coachs intérimaires ont affiché une ambition claire : redresser la tête et ramener le club là où il doit être. Après une série de résultats décevants, l’heure est à la reconstruction mentale. Dimic et Alphonse veulent casser la mauvaise routine et insuffler une dynamique positive.

Interrogé sur le duo, le défenseur Dylan Bronn a exprimé la confiance du vestiaire :

“On leur fait confiance. Ils sont là depuis longtemps, ils vont nous remettre la tête en place car ils nous connaissent par cœur.”

Une mission à durée variable

Quant à la durée de leur mandat, Dimic reste lucide :

“C’est difficile à dire. Ça peut être deux matchs comme trois mois. Tout dépendra des résultats.”

Une transparence qui témoigne de l’humilité du staff, mais aussi de sa détermination à faire ses preuves.

Des absences notables

Côté effectif, deux absences sont à noter pour le match contre Utrecht :

  • Mraz est forfait sur blessure et incertain pour dimanche contre Grasshopper.

  • Severin est suspendu.

Des absences qui pourraient peser, mais le groupe semble prêt à relever le défi.

Un entraînement ouvert sous le signe de l’intensité

Autre moment fort de la journée : l’entraînement ouvert à la presse, qui a permis d’observer de près les intentions du nouveau duo technique. Loin d’un simple échauffement, la séance a été marquée par trois axes clairs :

  • Réactivité : les joueurs ont enchaîné les séquences rapides, avec des transitions offensives et défensives exigeantes.

  • Construction : les phases de jeu ont mis l’accent sur la relance propre et les circuits de passes fluides.

  • Engagement : chaque duel, chaque course, chaque consigne était exécutée avec intensité et détermination.

Une atmosphère studieuse mais électrique, qui laisse entrevoir un Servette plus agressif et plus structuré dès demain.

 

Cette conférence de presse a été bien plus qu’un simple point média : elle a marqué le signal d’un renouveau. Avec un staff engagé, des joueurs soudés et un capitaine fidèle, le Servette FC aborde ce match avec une énergie nouvelle. Face à Utrecht, les Grenats joueront bien plus qu’un match : ils joueront pour leur honneur, leur club, et leur avenir.

Le rendez-vous est pris.

 

Photos : Julien Thurnherr

 

Suisse – Norvège (0-1) : de bonne notes, mais la Nati n’y arrive toujours pas

Suisse – Norvège (0-1) : de bonne notes, mais la Nati n’y arrive toujours pas

Sous l’ombre des Alpes, Pia Sundhage et ses joueuses affrontaient ce mardi la Norvège de Gemma Grainger au Stade de Tourbillon à Sion, ce mardi soir. 

Un but pour le moins étrange

Alors que Noemi Ivelj sort le ballon de match qui s’était dégonflé, l’arbitre donne la touche aux Norvégiennes. Les Suissesses essayent de contester la décision, mais les Norvégiennes jouent leur touche alors que l’arbitre a le dos tourné. Les Suissesses inattentives encaissent le premier but.

Smilla Vallotto exprime sa frustration:

« Je suis pas très contente qu’elles marquent un goal, parce que normalement c’est fair-play. »

La Suisse se réveille en 2ᵉ mi-temps

Lors de la deuxième mi-temps, le Suisse montre beaucoup plus d’envie, elles dominent même le match à ce moment-là, elles montrent plusieurs occasions, mais aucune ne finit au fond des filets.

Le hors-jeu qui tâche la soirée

Suite à une faute de Maaslum sur Lia Waelti, la Suisse obtient un bon coup franc. De la patte de Smilla Valotto, le ballon passe à travers la défense norvégienne. Alayah Pilgrim le reprend de la tête, il est repoussé par la gardienne mais rebondit directement sur le pied de Viola Calligaris. La Suisse égalise, mais l’arbitre estime que Calligaris est hors jeu. Ce sera 0-1 score final…

Un joli hommage à la mi-temps.

Durant le thé, les pionnières du football valaisan et du football suisse se sont vues rendre hommage sur la pelouse de Tourbillon. On peut y compter Mirella Cina, Madeleine Boll, Yolande Dieing, Elisabeth Copt, Romaine Nichini et Rose-Marie Siggen. Madeleine Boll, qui a été la première joueuse licenciée en Suisse, a donné son nom à la mascotte de cet EURO, « Maddli ».

La Suisse enchaine son 8ᵉ match sans victoire.

Cela fait depuis le 30 octobre que l’équipe de Suisse n’a pas gagné, soit le match contre la France à Genève. La Suisse s’était imposée 2-1. Est-ce que pour autant on doit s’inquiéter pour l’équipe de Suisse à l’EURO ?

Noemi Ivelj répond :

« Non, je pense qu’il y a énormément de choses positives. On a maintenant une préparation et on va bien se préparer. On sait qu’aujourd’hui, il y avait des bonnes choses, et on prend ça. » 

Quelques jours de vacances avant le grand moment.

Les joueuses de l’équipe de la Nati ont quelques jours de vacances avant l’annonce du groupe élargi vendredi et les trois semaines de préparation. Smilla Vallotto, elle, retourne en Suède pour jouer encore 3 matchs avec son club Hammarby ; elle rejoindra le groupe le 23 juin. Iman Beney avait des examens à passer mercredi matin pour ses examens de fin de CFC.

 

Pia Sundhage annoncera le groupe élargi pour les trois semaines de stage ce vendredi. Les joueuses se rencontreront lundi à Grenchen devant leur fans pour leur premier entraînement.

 

Photos : Alyssia Heman

Servette FC : une conférence de presse pleine de promesses avant le choc contre Utrecht

Servette FC : une conférence de presse pleine de promesses avant le choc contre Utrecht

À la veille d’un affrontement crucial face au FC Utrecht en compétition européenne, le Servette FC a tenu une conférence de presse qui a marqué les esprits. Entre annonces fortes, ambitions affirmées et soutien indéfectible aux joueurs, le club grenat semble prêt à tourner la page d’une période difficile et à écrire un nouveau chapitre.

Bojan Dimic prend les commandes

Première annonce majeure : Bojan Dimic sera l’entraîneur principal pour cette rencontre, en raison de sa licence UEFA Pro. Aux côtés d’Alexandre Alphonse, il formera un duo de tête sur le banc grenat. Une décision stratégique, conforme aux exigences réglementaires, qui mise sur deux hommes de la maison.

Dimic n’a pas tardé à poser les bases : Joël Mall sera le gardien titulaire, en championnat comme en Europe, tant que lui et Alphonse dirigeront l’équipe. Une décision qui clarifie la hiérarchie dans les cages, tout en respectant l’histoire du club.

Frick, capitaine et symbole

Le club a tenu à rappeler que Jérémy Frick reste un pilier du Servette FC. Gardien emblématique et capitaine respecté, Frick incarne les valeurs grenat. Dimic a révélé que Jérémy avait reçu une offre séduisante cet été, mais qu’il l’a déclinée par amour du club. Un geste fort, salué par l’ensemble du staff et des coéquipiers.

“Jérémy est un très bon gardien, il se bat pour ses couleurs. Son attachement au Servette est exemplaire.” – Bojan Dimic

Une ambition retrouvée

Les deux coachs intérimaires ont affiché une ambition claire : redresser la tête et ramener le club là où il doit être. Après une série de résultats décevants, l’heure est à la reconstruction mentale. Dimic et Alphonse veulent casser la mauvaise routine et insuffler une dynamique positive.

Interrogé sur le duo, le défenseur Dylan Bronn a exprimé la confiance du vestiaire :

“On leur fait confiance. Ils sont là depuis longtemps, ils vont nous remettre la tête en place car ils nous connaissent par cœur.”

Une mission à durée variable

Quant à la durée de leur mandat, Dimic reste lucide :

“C’est difficile à dire. Ça peut être deux matchs comme trois mois. Tout dépendra des résultats.”

Une transparence qui témoigne de l’humilité du staff, mais aussi de sa détermination à faire ses preuves.

Des absences notables

Côté effectif, deux absences sont à noter pour le match contre Utrecht :

  • Mraz est forfait sur blessure et incertain pour dimanche contre Grasshopper.

  • Severin est suspendu.

Des absences qui pourraient peser, mais le groupe semble prêt à relever le défi.

Un entraînement ouvert sous le signe de l’intensité

Autre moment fort de la journée : l’entraînement ouvert à la presse, qui a permis d’observer de près les intentions du nouveau duo technique. Loin d’un simple échauffement, la séance a été marquée par trois axes clairs :

  • Réactivité : les joueurs ont enchaîné les séquences rapides, avec des transitions offensives et défensives exigeantes.

  • Construction : les phases de jeu ont mis l’accent sur la relance propre et les circuits de passes fluides.

  • Engagement : chaque duel, chaque course, chaque consigne était exécutée avec intensité et détermination.

Une atmosphère studieuse mais électrique, qui laisse entrevoir un Servette plus agressif et plus structuré dès demain.

 

Cette conférence de presse a été bien plus qu’un simple point média : elle a marqué le signal d’un renouveau. Avec un staff engagé, des joueurs soudés et un capitaine fidèle, le Servette FC aborde ce match avec une énergie nouvelle. Face à Utrecht, les Grenats joueront bien plus qu’un match : ils joueront pour leur honneur, leur club, et leur avenir.

Le rendez-vous est pris.

 

Photos : Julien Thurnherr

 

Le nouveau maillot de Servette pour la saison 2025/2026 a leaké

Le nouveau maillot de Servette pour la saison 2025/2026 a leaké

Depuis plusieurs saisons le maillot du Servette FC a été gardé secret jusqu’à la révélation officielle en début de saison. Cependant, le club grandissant année après année, cette fois le maillot grenat n’a pas fait exception à la grande fuite des maillots. Grâce FootyHeadlines, le maillot du club genevois a leaké et il est plutôt… intriguant.

FootyHeadlines

FootyHeadlines est un site spécialiste dans l’annoncement des maillots des saisons à venir. Depuis plusieurs années et grâce au réseau qu’ils ont su développé, ils arrivent à avoir les prototypes de plus en plus tôt. Le Real Madrid, le Bayern de Munich ou encore le FC Barcelone font partie des clubs qui voient leur maillot fuité assez rapidement dans la saison. Mais comment cela se fait-il et comment le Servette FC a pu être touché. À chaque début de saison, les équipementiers de chaque équipe commencent à brainstormer sur le prochain maillot qu’ils vont fournir à leur club. Adidas, Nike ou Puma par exemple, élaborent des pièces uniques pour les très grands clubs et consolident un modèle pour les autres.

Il existe trois types de partenariats chez ces grandes marques:

  • Privilege (Nike, Puma) ou World Class (Adidas) est la catégorie la plus huppée chez ces équipementiers. Cela inclut trois maillots uniques pour la saison + un maillot spécial selon un partenaire ou un événement que le club choisi.
  • Legacy (Nike), Upper (Puma) ou Gold (Adidas) est la seconde classe. Cela inclut deux maillots uniques pour la saison + le troisième qui est un modèle standard.
  • Partner (Nike), Basic (Puma) ou Silver (Adidas) est la dernière catégorie dite premium. Cela inclut trois maillots génériques mais personnalisable par le club.

Servette était depuis 2022 et son changement de Puma vers Adidas, dans la catégorie Silver. C’est pour cela que plusieurs maillots servettiens étaient les mêmes que plusieurs autres clubs européens comme ce fut le cas de Molde en 2022/2023 qui avait comme troisième maillot, le maillot domicile de Servette. Cependant, dans le renouvellement de leur accord pour la saison prochaine, Servette est passé Gold chez Adidas. Et c’est là que FootyHeadlines entre en jeu. Dans son immense base de donnée, les maillots génériques personnalisés par les clubs ne lui parvenaient pas. Mais cette fois-ci, le club grenat fait bien partie de la liste. Et hier soir, le site a divulgué le Saint Objet.

Le maillot

Pour le moment seul le maillot domicile a été partagé. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit d’un maillot plutôt particulier. Première surprise : le grenat iconique est toujours là, mais dans une version satinée, presque métallisée, qui accroche la lumière de manière inattendue. La pièce centrale du maillot est un motif géométrique en ton sur ton, fait de losanges irréguliers qui strient le torse. L’effet est volontairement asymétrique, futuriste, et déjà qualifié de “chaotique” par certains supporters sur les réseaux.

Le logo Adidas est sobrement apposé en blanc sur la poitrine gauche, tandis que celui du club, en doré, trône côté droit. C’est au centre que l’œil est immédiatement attiré : le sponsor principal, MSC, y trône en lettres épaisses, accompagné d’une ombre portée qui confère un côté presque agressif à l’ensemble. Côté symbolique, le club n’a pas oublié ses racines. Un dégradé subtil, quasi invisible à distance, part du bas du maillot pour remonter verticalement, évoquant sans détour le Jet d’Eau de Genève. Une broderie de ce dernier figure d’ailleurs à l’arrière du col, accompagnée de l’inscription “125m de fierté”.

Mais c’est bien le short qui a provoqué les réactions les plus vives. Sur l’arrière, dans une démarche qui semble osciller entre humour et provocation marketing, on trouve le logo de Pizza Dellamama, la marque de l’humoriste français Mister V. Le slogan “Même ta daronne valide” y est inscrit, faisant grincer quelques dents du côté des supporters les plus traditionnalistes. L’humoriste a en effet déjà publié que le partenariat avec le club romand était officiel dans une publication Instagram dans le style Ghibli, à la mode ces derniers temps.

Voici le lien du maillot complet sur FootyHeadlines : http://footyheadlines.com/2024/09/servette-25-26-home-kit.html

Pour l’heure, aucune confirmation officielle n’a été donnée par le club. Le Servette FC a simplement réagi par un emoji “👀” sur X (anciennement Twitter), alimentant encore un peu plus le mystère. L’objet en question pourrait bien être destiné à une édition spéciale ou collector, voire à une campagne de communication décalée pour le lancement de la saison. Reste à savoir si les Grenat porteront réellement ce maillot en Super League ou s’il restera au rang de prototype marketing.

Réactions : entre enthousiasme et prudence

Interrogé en marge d’un entraînement, le capitaine servettien Steve Rouiller s’est montré partagé : « Le design m’a surpris, je ne vais pas mentir. Mais une fois qu’on l’a enfilé, il rend bien. Il est léger, agréable à porter… après, pour les goûts, c’est chacun son délire. Tant qu’on gagne avec, ça me va. »

Du côté du staff, le coach Thomas Häberli a préféré en rire : « Si ça peut faire parler du club à l’international, tant mieux. Moi je m’occupe du rectangle vert. Mais bon, j’ai vu pire, notamment en Estonie… », a-t-il lancé en souriant.

Sur X, les réactions des fans n’ont pas tardé à affluer.

« On dirait un maillot d’e-sport ou un skin Fortnite, mais pas de foot ! », peste @JonathanTunik.

« La broderie du Jet d’Eau est magnifique. Dommage que le reste soit un patchwork sous acide. », nuance @QDelavy.

« Ça change ! Au moins, on ne peut pas dire qu’on a le même maillot que tout le monde. Et puis Mister V sponsor… c’est un masterclass de comm’ ! », applaudit @ServetteInside.

Un maillot qui fait parler, et c’est peut-être tout ce que voulait le club. En attendant la présentation officielle prévue dans les prochaines semaines, une chose est sûre : ce maillot atypique a déjà rempli une mission essentielle — faire parler du Servette FC bien au-delà des frontières helvétiques. Sur Reddit, en Espagne, en France, ou même au Brésil (où Mister V a un fort public), les partages s’enchaînent.

Et comme le dit si bien un vieux supporter croisé devant la Boutique Grenat :

« L’important, c’est pas le look. C’est qu’il soit trempé de sueur à la fin du match. »

Crédits: FootyHeadlines

Face à l’ampleur du leak, Servette sera bien obligé en ce 1er avril de révéler le maillot. Si la saison prochaine n’a pas encore commencée, celle de la Pêche arrive à point nommé. 🐟

Trêve internationale: Les Suissesses restent neutres face à leur futur adversaire à l’EURO

Trêve internationale: Les Suissesses restent neutres face à leur futur adversaire à l’EURO

Ce vendredi soir avait lieu le premier match de Ligue des Nations féminine de 2025, la Suisse accueillait l’Islande au Letzigrund pour un match nul (0-0).

La Nati domine les huit premières minutes, jusqu’à ce que l’Islande obtienne une touche. Alors que les Suissesses arrivent à revenir en contre, l’Islande bien une nouvelle occasion dangereuse. Mais le duo Beney – Schertenleib a failli couter cher à l’Islande. La doublette de pointe s’est montré dangereux à plusieurs reprises, mais n’a malheureusement jamais pu conclure ses occasions. Puis Schertenleib frappe encore à la 34e, mais elle est déviée en corner. Smilla Vallotto se charge de ce dernier qui finit directement dans les mains de Runarsdottir.

Une équipe de Suisse un peu plus réveillée en seconde mi-temps

À peine de retour du thé, Iman Beney puis Noemi Ivelj tentent leur chance, mais a nouveaux, ces occasions ne donneront rien. C’est ensuite au tour d’Ana-Maria Crnogorčević de reprendre de la tête le centre de Lia Waelti.

 

Pia Sundaghe effectue son premier changement, c’est Iman Beney qui cède sa place à une revenante Alayah Pilgrim. L’Argovienne n’avait plus joué avec l’équipe de Suisse depuis mai 2024 où elle avait dû quitter le camp à la suite d’une blessure. Cette dernière est venue chatouiller la défense Islandaise plusieurs fois, mais ne marquera pas de buts.

Six minutes avant la fin du temps régulier, la sélectionneuse suédoise effectue deux changements: Smilla Vallotto et Ana-Maria Crnogorčević cèdent leur place à Alena Bienz et Nadine Riesen. Ces changements n’auront quand même pas suffi à faire bouger la défense de l’Islande. La rencontre se terminera donc sur le score de 0-0.

La gardienne suisse décisive

On peut dire qu’Elvira Herzog est la joueuse suisse du match. Elle a réalisé des arrêts important et décisif pour garder le clean sheet pour ce match, et ce dès le début du match.

7’718 spectateurs au Letzigrund

Malgré la performance moyenne de la Nati, les supporters étaient là. Ils ont pu sans doute pousser l’équipe et mettre de l’ambiance au stade. Noemi Ivelj, à notre micro, témoignait après ce match sans gagnant:

“C’etait un match intensif, comme déja le match de l’année dernière. On a bien commencé la deuxième mi-temps, on a essayer de faire le but qu’on a pas reussi. C’est toujours mieux de gagner.”

 

Ce mardi 25 février, les Suissesses se déplaceront en Norvège pour affronter ces dernières, un match qui sera très spécial pour Smilla Vallotto et Naina Inauen qui ont toutes deux grandi en Norvège. À souligner que la Servettienne Sandrine Mauron a rejoint le rassemblement suite au forfait de Géraldine Reuteler.

.

Photos: Luca Girod

Le Top 10 de l’année 2024 : la plus belle photo

Le Top 10 de l’année 2024 : la plus belle photo

À la rédaction de Servettiens.ch, nous avons préparé un top 10 de 2024 sur le Servette FC pour clôturer l’année en beauté. Pour ce troisième jour de notre top 10 de la saison 2024, nous allons parler d’un métier de l’ombre qui fait partie de notre sport préféré: le photographe!

 

En effet, ces personnes sont présentes à chaque match, à domicile comme à l’extérieur. Parfois sous la pluie, dans le froid, parfois sous la chaleur du soleil, mais jamais, ils ne renoncent à nous faire profiter de leur talent. 

Ils ont la chance extraordinaire d’être au bord du terrain, proche des joueurs, et presque au cœur de l’action. Ils nous font vivre les moments clés d’un match, nous font ressentir toute la ferveur des supporters, sans eux, le football n’aurait pas la même saveur. 

Le plus paradoxal dans tout cela est qu’ils n’apparaissent jamais à l’écran, mais ils nous gratifient de leurs photos à chaque match. C’est grâce à toute cette équipe que nous avons la chance de pouvoir illustrer nos propos, et de garder des souvenirs impérissables saison après saison. 

Nous avons donc sélectionné la plus belle photo de l’année et se fut compliqué de faire un choix définitif tant elles sont nombreuses à nous procurer des émotions. La logique aurait voulu que nous choisissions une photo nous montrant la victoire de la Coupe de Suisse. Cependant, une photo nous a paru plus appropriée, car on peut y voir toute la détermination, la combativité, la concentration et l’état d’esprit de cette soirée européenne. 

 

Nous sommes à Stamford Bridge, stade du Chelsea FC, club aux multiples titres internationaux. Dereck Kutesa a le ballon et se protège de Axel Disasi, défenseur des blues. Ce duel symbolise bien plus que l’affrontement entre deux joueurs. Il représente l’ambition et la volonté de cette équipe du Servette FC face à un adversaire d’envergure. On sent que l’intensité du moment est palpable. 

Cette photo de Maxime Sallin raconte l’histoire d’un Servette FC audacieux et combatif, prêt à tout pour décrocher la gloire, même face à des géants européens. Elle incarne parfaitement l’esprit de notre équipe, celui de ne jamais se laisser abattre, quel que soit l’adversaire.

À travers cet instant figé dans le temps, nous ressentons la puissance du football : une passion, une lutte, et un rêve commun, celui de se battre peu importe l’adversaire. Une image qui, sans doute, restera gravée dans les mémoires des supporters servettiens pour longtemps. Grâce au travail des photographes qui, dans l’ombre, parviennent à capturer ces instants, nous pouvons revivre ces moments avec émotion et fierté. 

 

Photo de couverture illustrative : Joshua Hanson sur Unsplash