Les Zurichois se déplacent en terre genevoise afin de prendre leur revanche sur le Servette FC ce dimanche 16 février et effacer la claque reçue devant leur public lors du 5-0. Afin de refaire le plein de confiance, ils se doivent à tout prix ramener les 3 points de ce long déplacement au bout du Lac de Genève.

La rencontre :

Les servettiens ont connus leur premier coup d’arrêt de l’année lors de cette maigre défaite concédée sur la pelouse du kybunpark. Alors qu’ils ont pourtant inscrits 32 buts, ce qui en fait la 4ème attaque du pays, les supporters ont pu véritablement apercevoir le manque de réalisme de l’attaque servetienne. Seulement 8 tirs sur la cage de Zigi, dont 4 cadrés, ont eu raison de l’équipe d’Alain Geiger qui enchaine un douzième match consécutif sans victoire face aux Brodeurs.

Lors des cinq dernières oppositions entre servettiens et zurichois, on arrive à un score de parité avec deux victoires ce chaque côté et un match nul. Les Zurichois s’étaient imposés lors du dernier match à la Praille sur le score de 1 but à 0 par l’intermédiaire d’Antonio Marchesano, auteur de 4 buts et 5 assists en 19 rencontres cette saison. Pourtant, les Grenat se doivent de garder en tête leur éclatante victoire sur la pelouse du Letzigrund et le fameux premier hat-trick du coréen Jung-Bin Park. Koro Koné et Boris Cespedes avaient aussi ajouté leurs noms aux buteurs et Servette était reparti du Letzigrund avec une belle victoire 5-0.

L’autre enjeu de cette rencontre sera la quatrième place car le FCZ, avec 31 points au compteur, talonne les Grenat qui sont deux points devant leur adversaire du jour. Cette place au pied du podium pourrait être qualificative pour l’Europa League si Bâle ou YB venait à remporter la Coupe de Suisse. Si cela se produisait, le titulaire de cette place aurait le redoutable honneur de pouvoir peut-être affronter le redoutable 2e du Championnat d’Andorre au 1er tour qualificatif de la C3.

Marchesano et Mahi célébrant la seule réussite lors de la dernière rencontre entre les deux équipes à la Praille.

L’adversaire :

Comment pourrait-on décrire le parcours du club du bord de la Limmat ? Le terme de montagnes russes semble être le plus adapté tant les hommes de Ludovic Magnin sont capables du meilleur (deux victoires face au leader saint-gallois ainsi qu’une autre face au FC Bâle) comme du pire, avec trois lourdes défaites à la maison face à YB (0-4), Lugano (0-4) et enfin Servette (0-5 comme mentionné plus haut). On peut confirmer cela en regardant leurs statistiques au classement : 9 victoires, 4 matchs nuls et 8 défaites. Leurs lourdes défaites à la maison ont un gros impact sur leur goal-average car avec 40 buts encaissés, les joueurs du président Canepa sont la deuxième pire défense de Super League derrière la lanterne rouge thounoise.

Néanmoins, c’est un tout autre discours lorsque Zuri joue à l’extérieur : en 10 matchs disputés hors de ses bases, le club fondé par Hans Gamper a inscrit seulement 8 buts (pire attaque à l’extérieur du championnat) mais est la deuxième défense loin de son terrain avec 13 buts encaissés, à égalité avec le FCB. Avec 4 victoires, 3 scores de parité et 3 défaites, c’est donc une équipe pragmatique et cherche à garder le résultat qui va se présenter sur le pré en ce dernier dimanche de vacances d’hiver. Il faudra être très vigilant entre la 30e et la 45e minute car c’est la période ou Zurich score le plus souvent avec 8 réalisations. En revanche, le SFC se devra d’exploiter les brèches dans la défense zurichoise au cours du dernier quart d’heure car le FCZ a encaissé pas moins de 12 buts au cours de cette période.

Pour ce déplacement du côté de la Praille, les zurichois seront privés de Marco Schönbächler, co-meilleur buteur de l’équipe avec Blaz Kramer avec 7 buts, ainsi que de l’ex-servettien Nathan qui seront tous deux suspendus. L’actuel poursuivant a vu arriver en prêt en provenance d’Augsbourg le défenseur danois Mads Pedersen qui n’a joué que deux matchs cette saison et celle de Michael Kempter qui est quant à lui promu en première équipe. Au niveau des départs, on peut noter celles d’Assan Ceesay, parti en Bundesliga 2, et Denis Popovic qui s’en est allé du côté de la patrie de Vladimir Poutine.

Jung-Bin Park, le héros de la manita de décembre, nous refera-t-il le même coup dimanche ?