Pia Sundhage s’est présentée tardivement devant la presse après la probante victoire face à la France (2-1). Au Stade de Genève, la sélectionneuse de l’équipe nationale suisse s’est confié sur les raisons de la victoire de la Nati !
Quelle est votre réaction après ce grand résultat face à la France ?
Quand on voit notre réaction après le coup de sifflet final de l’arbitre et le score avec une victoire face à cette équipe, je pense que ce moment vécu va nous aider pour la suite. J’ai gagné en confiance et je pense que les joueuses aussi.
Qu’avez-vous dit aux joueuses avant d’affronter cette équipe ?
D’abord, nous avons analysé le dernier match contre l’Australie (1-1) et je leur ai donné beaucoup de crédit pour leur jeu sur les ailes. Dans ce nouveau système de jeu, il y aurait beaucoup de duels et que le plus important était de rester compacte. Globalement, la France ne s’est pas crée de grandes occasions.
Une joueuse de votre équipe, Sandrine Mauron, joue avec le Servette FCCF. Qu’avez-vous pensé de sa performance à mi-terrain ce soir ?
Quand je la vois avec Servette, il y a une chose que j’aime vraiment ce sont ses mouvements sans ballon. Aussi, elle est dévouée à l’équipe: c’est pour cette raison qu’elle a de nouveau été appelée en équipe nationale. Je pense qu’elle a fait une bonne performance et qu’avec ses mouvements sans ballon à mi-terrain, notamment défensivement, cette joueuse nous a aidé à garder au mieux le cuir pour atteindre notre but final. La France a eu du mal à contrer cela. Elle a un bon avenir.
Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette rencontre, spécialement avec les jeunes joueuses ?
Nous avons 24 joueuses dans l’effectif et souhaitions donner du temps de jeu à la plupart d’entre elles. Je leur ai dit que le plus important était de croire en elles. Lorsque l’on observe le 11 de départ, nous avons deux jeunes joueuses (Luyet et Beney) qui ont très bien joué dans des positions différentes qu’habituellement. Pas à pas, au regard des enseignements du match, je suis vraiment satisfaite des prestations de toutes.
Pensez-vous que cette victoire face à la France puisse lancer l’engouement pour l’Euro 2025 ?
J’espère que nos deux matchs face à des grosses affluences puissent faire penser aux gens “nous devons être là!”. Parce que des choses se passent, puisque la dernière fois que la Suisse a gagné contre la France c’était il y a vingt-deux ans! Il y a un bon sentiment sur ce qui va se passer après, notamment en affrontant l’Allemagne. De grosses affluences amènent de grosses affluence, et surtout l’envie d’être là. Il faut faire passer le mot. Ce sera bien pour le prochain Euro!
Merci à Pia Sundhage pour sa disponiblité avec les journalistes, ainsi qu’à l’Association suisse de football (ASF) de permettre à notre média associatif de couvrir les performances de l’équipe de Suisse en vue de l’Euro 2025.
Photos : Maxime Sallin
Rédacteur en chef