820 jours se sont écoulés depuis le dernier derby du Rhône au Stade de Genève sans limite de spectateurs. Entre-temps, Servette et Sion ont suivi deux chemins différents. L’un a joué des tours préliminaires pour se qualifier en Coupe d’Europe, pendant que l’autre a dû batailler contre la relégation. De retour à Sion, Paolo Tramezzani a l’intention et le devoir de faire mieux cette saison. Mais est-ce possible dans un club qui donne souvent l’impression d’avoir des problèmes de gestion ? Tentative de réponse avec Christian Despont, journaliste chez Watson.ch (l’interview complète sera disponible sur Servettiens.ch dès demain.)
« Pour un Cunha, il y a eu combien de joueurs qui ont été très bien payés et qui n’ont pas progressé, voire qui ont complètement disparu ? ». La phrase prononcée par Despont résume assez bien le projet sédunois. Souvent mentionné comme l’exemple de ce que veut faire Christian Constantin en termes de recrutement, le Brésilien est la seule exception parmi tant d’échecs.
Certes, Kasami puis Hoarau ont porté à bout de bras le club valaisan lors des deux dernières fins de saison pour le maintenir dans l’élite. Mais le premier est parti s’épanouir gratuitement au FC Bâle, tandis que le second est trop souvent blessé pour apporter de la stabilité dans le secteur offensif sédunois.
« Stabilité », voilà un mot que Christian Constantin n’a pas l’air d’aimer selon Despont : « Christian Constantin est à l’aise dans les situations à problème, il a besoin d’adrénaline ». Le journaliste expliquait en avril dans les colonnes de Watson que « selon les suppôts les plus fidèles de Christian Constantin, Peter Zeidler avait aggravé son cas en alignant les victoires à l’époque, amenant le calme du côté du FC Sion ».
Il est, en effet, toujours difficile d’aller entraîner en Valais : « Historiquement, l’entraîneur a toujours tort en cas de problème ». Christian Constantin a besoin d’être la tête d’affiche, lui qui est décrit par Despont comme « une Rockstar dans son canton, enchaînant les selfies au bord des terrains lors des matchs de préparation ».
Cependant, si le grand chef a un côté intouchable, qu’en est-il de son fils ? Barthélémy n’a pas l’air d’apporter de plus-value au club de son père. Pire encore, selon les échos, il n’est pas encore tout à fait prêt pour la fonction comme nous l’explique Despont. Il estime également qu’avec la logique de travail des Constantin, le FC Sion ne rivalisera jamais avec Young Boys ou Bâle. Selon lui, les motivations de « CC » tournent autour d’une logique qu’il qualifie de « personnelle » et sont bien éloignées de la logique d’entreprise et de club.
Malgré les quelques sorties médiatiques du président sédunois affirmant avoir besoin d’aide, la santé financière du club a l’air d’être aussi bonne que les poumons d’un-e jeune de 20 ans qui ne fume pas. Pour preuve, Christian Constantin a réussi à dénicher de jolis noms (sur le papier en tout cas) lors du dernier marché des transferts. Kevin Bua, par exemple, qui était assis entre deux chaises. Sion d’un côté, et Servette son club formateur de l’autre. L’explication dans son choix de déposer ses valises en Valais est surtout économique comme l’affirme le journaliste de Watson. Il ajoute : « Financièrement, le FC Sion est plus intéressant pour un joueur. Mais pour s’épanouir et progresser, c’est à Servette qu’il faut jouer ».
Pourtant, l’argent ne fait pas tout. Comme le suggère Despont, les deux clubs romands sont le parfait opposé : « Servette développe son académie, a un entraîneur qui est en place depuis plusieurs saisons et a une vraie idée de jeu. On peut croire en quelque chose ».
Croire en quelque chose. C’est bien le minimum que le public du bout du lac réclamera dimanche lors de la venue des Sédunois. Les hommes de Geiger sont sur une série de quatre matchs sans victoire en championnat. En face, Tramezzani, qui retrouvait le banc de Tourbillon, a commencé par une défaite que l’on qualifie habituellement « d’encourageante » lorsque l’on change d’entraîneur en Valais.
Lors du match face à Bâle, l’italien a déjà commencé à montrer les grandes lignes de son plan de jeu. Son onze de départ de la semaine dernière a vu Fickentscher reprendre une nouvelle fois le brassard de capitaine et sa place dans les buts sédunois. Fayulu, qui n’a pourtant pas démérité sur le début de saison, retrouve à nouveau le banc. Un autre Genevois s’est également trouvé parmi les remplaçants. Kevin Bua n’était pas sur le terrain lors du coup d’envoi, lui qui connaît un début de saison compliqué. Ces choix n’ont pourtant pas permis de préparer ses joueurs à l’exploit personnel de Zhegrova en toute fin de match.
Bâle qui l’emporte à Sion, ce n’est pas forcément surprenant. Tramezzani doit sûrement le savoir. Ce qu’il sait aussi, c’est que Servette est en manque de points. Aucune victoire en championnat depuis le 12 septembre. On aurait pu croire que les Genevois allaient mettre fin à cette série, ou ramener quelque chose la semaine dernière à St-Gall. Mais les Grenat se sont fait voler (au moins) un point par Luca Piccolo, qui sera suspendu à la suite de son match catastrophique. Il n’arbitrera plus en Super League jusqu’à nouvel avis, selon une information du Blick.
Pour renouer avec le succès, Servette pourra compter sur le retour de suspension de Jérémy Frick. Geiger ne pourra en revanche pas aligner Cespedes, suspendu à la suite de son carton jaune contre St-Gall. C’est peut-être la chance de Douline. Il pourrait être une option pour jouer aux côtés de Valls dans l’entre-jeu.
Une chose est sûre, ni Sion qui s’est entraîné toute la semaine à huis clos, et qui voyagera à Genève samedi en fin d’après-midi, ni Servette ne veulent perdre ce derby si cher aux yeux de leurs supporters. Derby également capital sur le point comptable. Seulement trois unités séparent le club le plus titré de Romandie et le FC Sion. Match de la plus haute importance donc, ce dimanche à 16h30 au Stade de Genève.
En ce dimanche 17 octobre 2021, les Servettiens se déplacent du kybunpark pour y affronter le FC St-Gall. Ce dernier n’étant pas dans sa plus grande forme, il serait judicieux de notre part de tenter d’aller gratter quelques points là-bas. Rappelons toutefois que nous ne sommes pas non plus dans la plus grande forme. Après une écrasante défaite contre YB et des points perdus bêtement contre les pêcheurs du lac de Gn’ève, il serait temps de renouer avec la victoire et de ramener trois précieux points pour continuer d’aller chatouiller ce haut de classement, trop rempli de Bourbines à mon goût. La dernière rencontre s’était terminée sur le score de 5-1 pour les hommes d’Alain Geiger. Allons-nous réitérer l’exploit ?
C’est dans un Kypunpark relativement silencieux que le coup d’envoi est donné. Les supporters st-gallois se font discret tandis que les vaillants supporters genevois qui ont fait le déplacement à travers toute la Suisse sont venus en bon petit nombre et se font quand même bien entendre. Ce silence est sûrement dû au fait que le peuple saint-gallois doit s’ennuyer à mourir les week-ends. Outre la vie étudiante la semaine, il est important de rappeler que la population locale se réduit de plus de 50% dès le vendredi soir. À l’image du vide qui règne dans la ville, on retrouve également ce même vide dans le jeu proposé par nos gaillards. En effet, durant les 45 premières minutes de jeu, nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes. 0 tir cadré, un jeu plus que pauvre et des relances approximatives, autant dire que nous nous en sortons bien en ne prenant qu’un seul goal à la 35ème. Je tiens à souligner le bon match d’Omeragic. Très propre sur sa ligne et dans ses sorties, il ne peut rien faire sur la tête de Duah laissé bien seul par la défense. Mais le fait le plus marquant de cette première mi- temps, c’est le retour de la casquette sur la tête du gardien. Un régal de voir cet accessoire à nouveau sur les pelouses. Fini les tatouages, les coupes farfelues et les crampons roses fluo, ON VEUT DES CASQUETTES !
La deuxième mi-temps sonnera le réveil des Grenat. Ceux-ci décident enfin d’aller s’aventurer du côté de la cage d’Ati-Zigi. Rien de bien intéressant jusqu’à l’égalisation de notre renard des surfaces, le grand attaquant Steve Rouiller. Sur un caviar du magnifique Stevanovic, celui-ci remet les deux équipes à égalité.
Puis vient la fameuse 93ème minute… Celle qui mettra le feu du bon côté du lac. Sur une action aérienne et un attentat avec le combo coude + genou en avant sur Schalk, les St-Gallois récupèrent le ballon et marque le 2-1. Les St-Gallois exultent, les Genevois sont dépités. Incompréhension dans le parcage visiteur, et les locaux qui jubilent. Intervient alors Monsieur Piccolo, désormais l’homme le plus détesté après Jaccottet. Comment cet incompétent a-t-il pu valider ce goal après avoir entraperçu la VAR. À tous les coups, il n’a même pas regardé la bonne action du match, ce n’est pas possible. Avec une telle incompétence et ses nombreuses erreurs d’arbitrage (du côté St-Gallois ou Genevois) cet homme ne devrait en aucun cas siffler à nouveau des matchs de Super League. Ni même de 2ème Ligue Inter…
Le gros bémol de ce week-end n’est autre que la VAR. Après le gros scandale qu’il y a eu entre YB et Lucerne, en voilà un autre en ce dimanche. Ne nous étonnons pas de ne pas voir d’arbitre suisse en phase finale de grandes compétitions mondiale ou européenne quand on voit le niveau de ceux-ci tous les week-ends…
Le prochain match n’est autre que le derby du Rhône. Oublions ce match et repartons de l’avant. Avec le retour de Frick et de Cognat (je l’espère), il serait temps de relancer la machine et de mettre un coup à ces Sédunois afin de leur montrer que le vrai club romand c’est nous. Dimanche, c’est derby, dimanche, c’est la guerre, dimanche, ce sont les 3 points. Rendez-nous fiers !
xG selon Wyscout: FC Saint-Gall 1.19 (2) – (1) 0.73 Servette FC
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donne une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Saint-Gall : 11/5
Servette : 13/2
Passes précises :
Saint-Gall: 256
Servette : 448
Passes précises en zone 3 :
Saint-Gall : 27
Servette : 51
Possession :
Saint-Gall : 43%
Servette : 57%
PPDA (passes permises par action défensive)
Saint-Gall : 9.15
Servette : 10.3
Les PPDA (passes permises par action défensives) reflètent le nombre de passes que l’adversaire peut effectuer dans sa zone défensive. Plus le nombre est bas, plus l’équipe en question a effectué un pressing intense et a permis peu de passes à son adversaire. Plus le nombre est haut, plus l’équipe en question a laissé son adversaire effectuer des passes dans sa zone défensive. Le nombre final obtenu est la moyenne calculée au cours du match qui sert à mesurer l’intensité d’un pressing.
Analyse :
Comme Young-Boys, Saint-Gall a commencé très fort avec un pressing très haut sur le terrain nous empêchant de ressortir le ballon (entre 5.2 et 8.7 PPDA les 30 premières minutes). On se demande parfois ce qui pousse les Grenat à prendre des risques aussi importants quand l’adversaire presse aussi haut. Le nombre élevé de passes s’explique par ce jeu de passe depuis l’arrière mais qui n’aboutit à aucune ressortie de balle propre permettant de se créer une occasion. Ce pressing des brodeurs s’est passablement estompé en 2ème mi-temps et c’est d’ailleurs en 2ème mi-temps que les Grenat ont pu poser le pied sur le ballon. Seulement 2 tirs cadrés, compliqué de prendre l’avantage avec Schalk en pointe esseulé qui a eu un peu de peine dans les duels physiques.
Malheureusement, les faits de matchs sont bien entendu les erreurs d’arbitrages manifestes. Que dire du coup de pied de Stillhart sur Rodelin dans la surface et surtout le coup de coude dans la tête de Schalk qui finit en but victorieux pour Saint-Gall. C’est inadmissible que la première action ne soit même pas analysée et que la seconde soit acceptée après visionnage par ralentit. Bref Servette ne compte sur personne et encore moins envers ces co*** d’arbitres pro suisse-allemand.
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Clichy et Valls se retrouvent comme souvent en tête de ce classement. On remarque que le positionnement moyen des joueurs est plus bas que d’habitude. Un autre point important à relever, le peu de passes échangées entre Sasso et Rouiller qui ont eu de la peine à se trouver. Cet axe est normalement un lien très utilisé ce qui montre que le pressing de Saint-Gall à compliqué nos combinaisons de passes.
Top : Rouiller
Essentiellement pour son but et son match correct en défense.
Flop : Cespedes
Pour son avertissement comme souvent futile et le nombre insuffisant de ballons récupérés à mi-terrain.
Il y a des défaites qui sont moins douloureuses que les autres et il y a celles qui feraient passer une rupture amoureuse pour un simple petit bobo. C’est le cas pour ce revers au kybunpark à la dernière minute alors que les Grenat auraient mérité de repartir avec au moins un point. Luca Piccolo en a décidé autrement…
Revenons au début de la rencontre avec un Servette totalement asphyxié par un pressing saint-gallois très haut. Sauvés une première fois par leur gardien, les Servettiens vont être pris à froid après la demi-heure par Duah qui catapulte le cuir au fond des filets Un avantage logique tant Servette n’y était pas (0 frappe cadrée en première période) mais les Genevois vont relever la tête en seconde période mais sans être tranchant. L’égalisation tant méritée interviendra à la 85ème minute, cependant vous connaissez la suite et ce deuxième goal des Brodeurs en fin de match…
LES NOTES DES GRENAT
Attendu pour sa première titularisation en Super League, il aura réalisé de belles parades qui ont maintenu son équipe dans la rencontre.
Il a été directement mis en difficulté par le pressing très haut des Saint-gallois et bon nombres d’actions sont venues de son côté. Remplacé peu après l’heure de jeu par Moussa Diallo.
Il égalise à la cinq minutes de la fin pour inscrire son troisième goal de la saison, tous inscrits face aux Suisses orientaux. Il aura limité la casse derrière malgré un mauvais alignement sur le premier but.
Un marquage trop lâche sur Duah pour l’ouverture du score des hôtes, il a été quelques peu malmené durant la rencontre.
Il ne monte pas sur Görtler qui peut centrer dans un fauteuil pour Duah, il n’a pas semblé être dans son match.
Son carton jaune habituel (il sera d’ailleurs suspendu face à Sion) l’a encore pénalisé pour la suite de la rencontre. Il a été remplacé par David Douline qui a eu l’occasion d’inscrire son premier but avec Servette mais sans succès.
Sa rencontre fut bien discrète ce dimanche, malgré sa présence sur le but égalisateur des Grenat.
Mais que diable se passe-t-il avec Geiger pour que celui-ci continue de le titulariser au milieu de terrain ? Un rendement insuffisant et un placement hasardeux alors qu’il ne joue pas à son poste. Il aurait dû bénéficier d’un penalty mais la VAR n’était pas de cet avis.
Pour sa 150e rencontre en Grenat, il a réussi à délivrer (encore une autre) passe décisive mais son match global fut tout de même assez moyen.
Très peu d’occasions de se mettre en évidence, bien muselé par une arrière-garde saint-galloise qui s’est montrée efficace. Il subit la faute qui amène au but de la victoire de Saint-Gall.
Qu’elle ne fut la surprise des supporters de ne pas le revoir revenir sur le pré après la pause (blessé apparemment) tant il fut l’un des rares à avoir apporté quelque chose dans une première période bien pauvre.
Il a donc remplacé Imeri à la pause et sa rentrée fut bien timide mais au fil de la rencontre, il est monté en puissance.
Battus 0-6 par Young Boys il y a deux semaines, les Grenat doivent reprendre leur marche en avant ce dimanche au kybunpark (16h30). En face, les Brodeurs seront à la recherche d’une deuxième victoire cette saison pour ne pas voir le Lausanne-Sport et Lucerne revenir à leur hauteur.
Lors de leur dernière confrontation, les Grenat avaient facilement remporté la partie 5-1 face aux hommes de Zeidler, rapidement réduits à 10 suite à l’expulsion de l’ancien de la maison, Jérémy Guillemenot. Depuis, les Brodeurs broient du noir. Ils n’ont plus ajouté de points à leur compteur, avec des défaites lors de leurs trois derniers matchs face à Bâle, YB et GC. Les Saint-Gallois nous avaient pourtant habitué à mieux lors des dernières saisons, tant sur le fond que sur la forme.
A titre de comparaison, lors de l’exercice 2020/21, l’équipe de Peter Zeidler avait encaissé une moyenne de 1.33 buts par match alors qu’en termes d’Expected Goals (XGs), la moyenne était de 1.72 de buts encaissés attendus. Cette saison, on peut observer une tendance contraire. Les Saint-Gallois ont pris quasiment un but de plus par match que ce qui était prédit par les XGs. Une moyenne de 2.56 buts encaissés alors que les XGs estiment que cela aurait dû tourner autour des 1.60. Une tendance que les hommes de Geiger devront maintenir s’ils comptent s’imposer en terres saint-galloises.
Mais les Servettiens ont un défaut qu’il va falloir corriger ce week-end : ils voyagent mal. Les Grenat n’ont toujours pas réussi à ramener les trois points à Genève depuis le 25 juillet et la victoire à Tourbillon contre un petit FC Sion. Le bilan à l’extérieur se résume à une gifle 1-5 à Bâle et des matchs nuls contre les deux équipes zurichoises. Il va falloir faire mieux ce dimanche, face à un adversaire qui sent le souffle du barragiste lausannois dans son dos.
Pour ce faire, les Genevois pourront compter sur un Imeri en feu avec l’équipe Suisse M21 cette semaine. Une passe décisive ainsi qu’un magnifique but sur coup franc sont venus s’ajouter à ses statistiques sous le maillot rouge à croix blanche. On a pu le voir exprimer tout son talent en 10, un poste où Geiger ne l’a pas encore fait jouer cette saison.
L’autre Grenat qui a aussi profité de la trêve pour continuer de montrer qu’il est un fantastique joueur de football est Stevanović. Le Bosnien s’est montré décisif avec sa sélection, notamment avec un assist face à l’Ukraine qui permet de garder en vie la Bosnie dans son groupe en vue d’une qualification pour la Coupe du Monde 2022.
Zeidler lui a utilisé la pause internationale pour retravailler les éléments défaillants de son équipe. St-Gall s’est imposé en match amical 1-3 face à l’Union Berlin, avec notamment un but splendide de Salifou Diarrassouba, joueur prêté par l’ASEC Mimosas.
Dimanche, nous verrons qui de Servette ou St-Gall, deux équipes qui nous habituer à de grands matchs ces dernières saisons, sera le mieux armé pour empocher les trois points. Et ce, pour notre plus grand plaisir !
En ce dimanche 3 octobre 2021, les Grenat reçoivent le champion Suisse 2020-2021 au Stade de Genève. Un défi de taille, compte tenu du parcours que réalise YB en ce début de saison : 2e du championnat, une excellente 2e place dans leur groupe de Ligue des Champions grâce notamment à une victoire dans le Fergie-time contre Manchester United. Une sacrée ironie non ? Mais restons concentré sur notre championnat dont les droits TV sont en pleine négociation avec les plus grandes chaînes de télévision. Eh oui, le championnat suisse, selon plusieurs médias, vaut mieux que la Premier League. C’est un fait. Notre dernière rencontre contre les oursons de Berne se sera terminée sur une victoire servettienne sur le score de 2-1. Pourrons-nous à nouveau battre cette solide armada jaune et noir ?
Y a pas à dire, les matchs à 16h30 un dimanche sont nettement meilleurs que ces foutus matchs programmés à 14h15. Premièrement, car mon réveil est en général programmé pour 14 heures un dimanche, mais surtout que regarder un match avec le soleil qui vient flirter avec mon visage pour me laisser une marque rouge dégeulasse digne des plus beaux Anglais que l’on voit chaque été à la plage, ce n’est pas le meilleur atout séduction pour séduire Corinne de la compta’ à la machine à café le lundi matin. Bref, j’étais déjà heureux de pouvoir aller tranquillement au Stade à des heures décentes, je me disais que tous les astres étaient alignés pour passer une bonne après-midi.
Que nenni ! 20 premières minutes hachées, des fautes de tous les côtés et peu d’actions réellement dangereuses. On s’ennuyait un peu. À plusieurs reprises, M. Fahndrich aurait pu dégainer sa petite biscotte. Peut-être ne l’a-t-il pas fait pour ne pas montrer son adoration pour la couleur jaune ? En effet, celui-ci a préféré sortir directement le rouge pour notre portier Jeremy Frick. Sur une faute de la plus haute gravité qui a mis en danger l’intégrité physique du joueur bernois, notre gardien se fait donc sortir « logiquement ». Nous assistons donc impuissant au tournant du match à la suite de cette double sanction. Penalty + rouge = goal + infériorité numérique.
Je ne parlerai pas de la deuxième mi-temps, car celle-ci a déjà été effacée de ma mémoire. Je saluerai juste le bon match qu’aura réalisé Omeragic. Solide sur beaucoup d’actions, quelques belles parades et un beau plongeon sur le penalty de Moumi. Il n’était qu’à quelques centimètres de toucher ce ballon, ce qui aurait pu, peut-être, changer le cours du match. Félicitations également au public qui sera resté jusqu’au bout, qui aura encouragé son équipe et qui aura chanté plusieurs minutes après le coup de sifflet final.
« La plus belle des gloires n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute ». Ce vieil adage de notre cher Confucius prend aujourd’hui tout son sens. On a pris une ÉNORME fessée contre Berne, c’est un fait. Une page se tourne, une nouvelle doit être écrite. Après cette défaite digne d’un grand Benoit Paire, il est temps de relever la tête. La semaine internationale tombe à pic. Après les points perdus contre Lausanne et Berne, une très nous fera certainement du bien pour repartir du bon pied. La relance genevoise se passera le 17 octobre prochaine du côté du Kybunpark. Il faudra se mobiliser afin d’aller encourager nos gaillards et leur montrer qu’à travers la Suisse, on sera là. Pour nos couleurs, pour notre fierté !