Bâle, son Rhin, les cheminées des usines, les immondes Läkerli… Les déplacements dans l’autre grande ville frontière de Suisse nous avaient manqué. Inutile de trop s’attarder sur le match remporté par la SFL le FC Bâle, revenons plutôt sur des événements d’avant, pendant et après match. 

L’atmosphère

On connaît Bâle et son amour pour son équipe de football. Les drapeaux sont peut-être un peu moins présents sur les devantures des boutiques, mais c’est toujours agréable de voir une ville qui vit pour son club. Le monde déjà présent aux alentours du Joggeli plus d’une heure et demi avant le coup d’envoi en est la preuve. Ambiance bon enfant, bières à un prix acceptable (4.- pour des canettes de 0.5 dl), l’avant-match aura été particulièrement sympathique.

Bonne ambiance des deux côtés durant le match, le kop bâlois bien rempli, des fumigènes et de nombreux drapeaux mais rien de vraiment impressionnant non plus. Petite déception néanmoins : on s’attendait à plus de 21’000 spectateurs.

Le secteur visiteur

Entre 400 et 500 servettiens, venus d’un peu partout en Suisse, auront animé le haut du secteur visiteur bâlois. Superbe ambiance, encore une fois, du début à la fin du match. 2 petits bémols néanmoins : 

– On a regretté l’absence de Cé Qu’è Laino durant le match. Simple oubli des deux capos? La marée d’écharpe aurait pourtant eu un bel effet. Dommage!

– Il est toujours dommage de voir le nombre de supporters servettiens présents dans les tribunes latérales, comme ce fut déjà le cas au Stade de Suisse. Un match à l’extérieur se fait en secteur visiteur!

Koro Koné 

Contrairement à mes collègues, aucune envie d’accabler Koro, et ce pour plusieurs raisons. Je demandais la semaine passée, après son raté contre Lucerne, si il ne l’aurait pas mise en début de match, vu tous les efforts consentis avant cette terrible 72è minute. Dimanche ses deux énormes ratés interviennent aux 24è et 35è minute. Alors non, Koro n’est pas excusable, surtout que ces deux occasions auraient pu nous permettre de passer devant… Mais ces ratés sont le signe d’un joueur en totale perte de confiance et la solution n’est, selon moi, pas de le descendre encore plus. Schalk et Chagas, dont les entrées en jeu à Bâle auront été totalement insignifiantes, ne semblent pas pouvoir tenir une place de titulaire en Super League, malgré les revendications du brésilien dans la TdG la semaine passée… En attendant l’arrivée d’un nouvel attaquant, aidons Koné à remonter la pente. 

Rayan Souici

Autant le dire tout de suite : personne ne se doutait de cette arrivée avant qu’elle ait fuité sur différents médias sportifs français. Alors, qui est Rayan Souici? Né dans la métropole lyonnaise (Pierre Bénite) en 1998, il aura pourtant, après des débuts en jeunes à Lyon et Saint Priest, rejoint les rangs de… l’AS Saint Etienne pour y poursuivre sa formation entre 2013 et 2017. Passé pro par la suite chez les Verts, il sera prêté lors des deux dernières saisons en National, à l’Entente Sannois Saint Gratien. Ayant disputé uniquement 9 rencontres lors de sa première saison à l’ESSG, puis 25 (2 buts) la saison passée, il n’aura pu éviter la relégationd du club en Nationale 2. 

Un temps suivi par les plus grands clubs européens, difficile de savoir où se situe aujourd’hui le niveau de cet ancien international français U16, U18 U19, mais connaissant le flair de Gérard Bonneau, il nul doute qu’il apportera de la profondeur à notre effectif. 

Bienvenue dans le plus beau club du monde, Rayan!

Echallens

Déjà l’entrée en Coupe de Suisse avec un tirage plus agréable que l’utilisation de la VAR à Bâle : le FC Echallens. Pensionnaire de 1ère Ligue, le club du Gros de Vaud nous accueillera dans leur petit stade bien campagnard samedi à 17h pour ce que l’on espère être le début d’une belle aventure en Coupe avec le premier but de la saison de Koné (vous l’aurez lu ici avant)!

TOUS A ECHALLENS SAMEDI!

Blan Lokal