Billet d’humeur 13

Billet d’humeur 13

Retour du billet d’humeur après une semaine de repos bénéfique et saluée de fort belle manière par nos joueurs. La Romandie est repassée sous pavillon Grenat, Tasar est en feu et Kyei a marqué. Merci. 

Le renouveau ! 

« Servette à sa vraie place ». « Les Grenat devront lutter jusqu’au bout pour se maintenir ». « Les Genevois ont perdu leur jouerie et leur état d’esprit ». 


Oui, septembre et octobre auront été deux mois compliqués sportivement pour notre club. Blessures, méformes, suspensions… Geiger aura dû faire face à tous les cas de figures handicapants, à des performances décevantes, à une élimination peu glorieuse en Coupe de Suisse. Malgré tout cela, notre coach aura eu le mérite de rester serein, de montrer qu’il croyait en ses troupes et de ne jamais enfoncer ses joueurs. Tout juste leur aura-t-il remonté les bretelles en public après certaines erreurs, mais sans jamais les accabler. Alors non, il ne sera certainement jamais le plus grand tacticien de l’histoire comme attendent de lui certains, mais la façon dont vit notre groupe lui est certainement en grande partie due. 

D’aucun pourra d’ailleurs aussi constater qu’avec un groupe quasiment au complet, nos joueurs auront empoché 7 points sur les 3 derniers matchs, qui n’étaient d’ailleurs pas les plus faciles. Le nul à Sion et la qualité de notre prestation auront certainement redonné confiance à nos joueurs alors que celle-ci semblait s’étioler. L’énorme victoire contre YB ainsi que celle à Lucerne nous auront rappelé que, lorsque tous les postes sont occupés par des spécialistes de ceux-ci, notre groupe peut être capable de battre n’importe qui.   

Kyei et Geiger, même combat 

Tribune Nord Servettiens.ch est un site alimenté par des passionnés du Servette, totalement bénévoles. Passions et bénévoles, donc qui n’ont pas à faire plaisir à une hiérarchie et, de ce fait, peuvent exprimer leur ressenti sur certains sujets sans être obligés de toujours brosser notre club dans le sens du poil. Ce qui nous permet aussi de pouvoir garder cette touche décalée et sincère, qui contribue au succès du site. Ce qui ne veut pas dire pour autant que nous sommes tous d’accord avec les déclarations ou les écrits de nos collègues. 

Je n’étais pas d’accord concernant le traitement infligé à Koro Koné en début de saison. Tout comme je n’étais pas d’accord avec les critiques formulées à l’encontre de notre entraineur ou de Kyei récemment. 

Et grand bien m’en a pris ! 

Déjà mieux dans le jeu face à YB, Kyei aura réalisé une performance de premier choix face à Lucerne avec son superbe but et son assist’ d’un extérieur du gauche dont certains ne l’auraient certainement pas pensé capable. 

Arrivé en toute fin de mercato sans avoir suivi la préparation avec le reste de l’équipe, qui avait déjà repris le championnat depuis près d’un mois, en manque de confiance suite à ses dernières expériences peu concluantes, il fallait peut-être simplement lui laisser le temps de revenir à 100% avant de le tâcler inutilement . 

Concernant notre coach, dont certains avaient demandé la démission, quelle belle réponse que ces trois derniers matchs ! Notre début de saison n’était finalement pas un leurre et avec une équipe au complet, les critiques formulées contre Geiger n’auraient certainement jamais vues le jour – ou pas avec la même véhémence – car nous n’aurions pas connu ce trou d’air de deux mois. 

Nous devrions parfois garder nos critiques pour nous, tant que la situation ne semble pas vraiment catastrophique. Le groupe a toujours donné l’impression de bien vivre ensemble, Kyei n’a jamais semblé lâché par ses coéquipiers, bien au contraire, et Geiger a toujours eu foi en son projet, contrairement au fribourgeois qui oeuvrait il y encore quelques jours chez les buveurs de fendant. 

Réception de Bâle le 23 pour clôturer un mois de novembre jusqu’ici parfait et attaquer le mois de décembre avec un long déplacement chez les amis Luganais. 

Allez Servette! 

Blan Lokal

Humeur 12 : Sion – SFC

Humeur 12 : Sion – SFC

Un point de gagné pour les fils de leur mère qui est aussi leur soeur, 2 de perdus pour nos joueurs dans notre dernier duel romand de 2019. Retour sur un derby « sauce hollandaise » dont on se souviendra longtemps.

CFF vs Grenats

Bloqué plusieurs fois pour un soit-disant problème de locomotive (qui aurait été changée à Lausanne), le gros des troupes grenat n’est arrivé dans l’étable valaisanne que quelques instants après le coup d’envoi de la partie.

Match classé A en raisons de risques de bagarres, affiches en ville de Sion annonçant l’arrivée des « rats genevois à 18h » : les CFF et la Police auraient-ils élaboré ensemble ce plan machiavélique afin d’anéantir les chances que supporters des deux camps se croisent? Supporters valaisans qui étaient de toutes façons déjà présents aux abords de leur tribune aux alentours des 17h.

Nouvelle preuve (s’il en fallait encore) que les supporters sédunois, dont le QI est égal à leur nombre de titres de champions de suisse, sont également bien mal outillés en-dessous de la ceinture.

Quant aux CFF, encore un couac avec un train servettien.

Ils n’ont pas disparu

Dans son document daté de 1750 et intitulé « Voyage en Suisse », le Marquis de Maugiron écrivait : « il nait chez eux [les valaisans] en assez grande quantité, et surtout à Sion leur capitale une espèce d’hommes qu’ils apellent crétins ». Ce document serait le premier écrit comportant ce qualificatif.

Victor Hugo, en 1839, écrivait lors d’un voyage en Valais : « Les Alpes font beaucoup d’idiots.»

Wikipedia nous apprend quant à lui que « Le crétinisme endémique a été éliminé par l’utilisation de sel de table, et d’autres aliments, enrichi en iode. Le crétinisme infantile est éliminé par un dépistage systématique de l’hypothyroïdie à la naissance, au troisième jour, mis au point dans les années 1970. »

A la vue de ces différents éléments, nous pourrons donc conclure que le speaker de Tourbillon est né avant les années 1970. Annoncer le match à guichets fermés alors que toutes les tribunes excepté le secteur visiteur étaient loin d’être remplies est certainement une forme moderne du crétinisme.

De bom van Breda

Il n’est pas le plus technique, il n’est pas le plus rapide, il n’est pas le plus fort ni le plus grand… Mais il est entré dans le panthéon des attaquants servettiens grâce à son but (splendide au demeurant) et sa formidable célébration de celui-ci.

Quel supporter Grenat n’a pas rêvé inscrire un but devant la tribune des décérébrés blancs et rouges et de leur envoyer une telle preuve d’amour? 

Je me posais encore la question avant le match, mais la réponse semble maintenant évidente: si je devais floquer un maillot Grenat cette saison, ça serait SCHALK 11.

Espérons que les hautes instances du football helvétique se montrent clémentes avec notre attaquant. Et que Kyei, qui promettait un goal pour son premier ballon touché puisse, à défaut de marquer, au moins toucher un ballon.

We houden van je Alex!

Les servettiens, première force Romande en déplacement

Plus de 1’000 servettiens auront fait le déplacement en terre ennemie, chiffre simplement énorme et certainement le plus gros contingent de supporters romands à l’extérieur depuis bien longtemps. Un secteur visiteur plein à craquer, les habituels servettiens en tribune latérale et une ambiance de feu dès l’arrivée de la SG à Tourbillon.

Une nouvelle démonstration collective pour prouver à tous que les supporters Grenat sont (et de loin) les meilleurs romands en déplacement et qu’avec un stade aux proportions plus appropriées, aucune autre tribune romande ne pourrait espérer rivaliser.

Parcage de luxe

Prérequis pour travailler à la caisse visiteur du FC Sion ? Connaître sa table de 25.

Tarif unique, que vous soyez chômeur, retraité, mon fils qui fêtait samedi soir ses dix ans, étudiant ou gestionnaire de fortune chez Pictet & Cie, c’est 25.— pour tous mon bon Monsieur ! 

Scandaleux. Et même les employés du club le disent.

A vous…

Aux quelques supporters valaisans du Servette qui se sont sentis offusqués par l’usage de certains termes désobligeants pour qualifier les sédunois. :

Servette-Sion est LE match attendu par tout supporter des deux camps et le seul que nous jouons dans cette Super League avec une vraie rivalité. Rivalité qui est d’ailleurs devenue, au fil des années sans se rencontrer, des mesures prises contre la violence aux abords des stades, plus folklorique qu’autre chose. La preuve en est avec le groupe de servettiens assis en tribune latérale, drapeau grenat bien affiché. Cela aurait-il été possible il y a 20 ans ?

Il semble en effet bien loin le temps des batailles rangées entre supporters, des jets de pierres entre deux camps séparés par une ligne de policiers. La violence n’est aujourd’hui plus que verbale et permet d’entretenir cette rivalité qui fait de chaque Servette – Sion un match à nul autre pareil.

Cartons

Carton rouge à la Fondation du Stade qui a encore une fois déplacé un match de l’équipe féminine (contre YB) de la Praille à Florimont pour la deuxième fois de la saison, après le match contre Zurich déplacé lui à Balexert. En tête de leur championnat, nos filles ne méritent pas ce manque d’égard. Protéger la pelouse? L’excuse aurait été acceptable si deux (oui, deux) matchs de rugby n’avaient pas été eux maintenus et joués dimanche, soit 3 jours après le match des filles!

Carton rose aux M21 d’Ursea, qui ont enchaîné une 12è victoire en autant de rencontres et caracolent en tête du championnat de deuxième ligue inter.

Place maintenant à un mois de novembre de tous les dangers, avec les réceptions d’YB dimanche, Bâle le 23 et le déplacement à Lucerne le 9.

TOUS A LA PRAILLE DIMANCHE!

Blan Lokal

Humeur 11 : SFC – St. Gall

Humeur 11 : SFC – St. Gall

Encore, encore et encore… Encore une défaite difficile à encaisser, encore un arbitrage contestable, et encore un match à jouer une mi-temps sur deux.

La vérité est la meilleure des excuses, et la vérité est que de se réfugier derrière un arbitrage – certes pas en notre faveur – est un aveu de faiblesse et une déresponsabilisation quant à nos manquements. Aurions-nous perdu les deux matchs contre St Gall, le match contre Zurich et fait deux nuls contre Neuchâtel en ayant joué pendant 90 minutes lors de chaque match ? Si nous n’avions pas été tout le temps dans la réaction ? Assurément non. Alors oui, la défaite est clairement imméritée par rapport à ce qu’ont montré les deux équipes. Oui, notre deuxième mi-temps était encourageante. Mais il faudra maintenant rééditer cette performance sur 90 minutes et nous pourrons, de nouveau, regarder vers le haut.

Il faudrait, à un moment ou à un autre, analyser nos performances sans se cacher derrière un arbitre mauvais, des joueurs adverses qui essaient de gagner du temps, nos joueurs qui n’auraient pas encore tous compris qu’ils sont maintenant en Super League… Le florilège d’excuses entendues ci et là depuis près de deux mois maintenant ne convainc plus.

L’objectif n’est pas de désigner un coupable qui paiera pour tout le monde, mais de bien cerner les responsabilités de chacun pour que l’équipe et le staff puissent corriger les points négatifs. Il ne nous manque certainement pas grand-chose pour pouvoir jouer un rôle plus intéressant que celui qui est le nôtre depuis la fin du moins d’aout : un attaquant digne de ce nom et un milieu de terrain qui puisse vraiment tenir la baraque. Ondoua pourrait être celui-ci, mais il faudrait pour cela qu’il retrouve son niveau de jeu des premiers matchs.

Quant à l’attaquant… Aucun n’est convaincant en pointe, seul Schalk arrive à tirer son épingle du jeu lorsqu’il est aligné en soutien, sur un côté. On ne va pas enterrer Kyei, son match contre St Gall était d’ailleurs meilleur que ses précédentes sorties, mais il paraît tout de même relativement limité pour prétendre à une place de titulaire en Super League. Chagas prouve à chacune de ses rentrées qu’il ne peut clairement pas ambitionner plus qu’un rôle de joker. Le club n’a pas dépensé de sous sur le marché des transferts cet été, il serait peut-être de bon ton de mettre un peu d’argent sur un attaquant cet hiver.

Je ne me risquerai pas non plus à demander la tête de Geiger. Son statut d’ancien du club et de légende du foot suisse, le travail réalisé la saison passée, notre jeu tout en spontanéité à 1, 2 touches de balle et notre début de saison lui donnent un supplément de crédit dont ne pouvaient pas se targuer un Kodro ou un Cooper. Autant de preuves que notre coach, s’il n’a peut-être pas le génie tactique d’un Bielsa, a en tout cas les capacités pour nous maintenir. Devrait-il évoluer dans son management ? Surement. Son attitude dans son rectangle, le plus souvent debout les bras croisés, n’insuffle pas forcément l’énergie la plus positive à ses joueurs, mais il ne sera jamais non plus un Diego Simeone… Et au final, toutes ces considérations seront oubliées après une série de bons résultats.

On veut croire que notre coach trouvera des solutions d’ici samedi et la guerre de Tourbillon pour nous ramener les trois points et se donner le répit qu’il mérite. Si il y a un coach dans notre récent passé qui connait l’importance de ce match, c’est lui. Nul doute qu’il transmettra aux joueurs la hargne, la faculté de souffrir pour l’autre et l’envie nécessaire et obligatoire pour un tel match.

Une victoire qui parait indispensable pour nos joueurs, avant d’aborder un mois de novembre compliqué (réceptions d’YB et Bâle, déplacement à Lucerne) dans les meilleures conditions. Un succès dans le derby étant souvent galvanisateur et tout autre résultat étant considéré comme un échec, face à une équipe qui reste sur 4 défaites consécutives et dont une nouvelle contre-performance coûtera certainement la tête d’Henchoz.

TOUS A SION SAMEDI !!!!

Blan Lokal

Humeur 10 : Xamax

Humeur 10 : Xamax

Les matchs se suivent et les performances se ressemblent depuis maintenant près d’un mois et demi. Productions indignes, résultats médiocres… Nous sommes clairement dans le dur et la trêve internationale tombe, encore une fois, à point nommé. En espérant que le retour des blessés et l’orgueil de nos joueurs nous apportent d’autres résultats, cette fois-ci. Et pendant ce temps-là, nos M21 ont gagné leur 9è rencontre… sur 9.

Xamax – SFC

45è minute de jeu, M. Horisberger siffle la mi-temps d’un match qui, si nous ne le dominions pas de la tête et des épaules, sentait bon les trois points. Ambiance de feu dans le secteur visiteur dans un stade où nous évoluions clairement à domicile (ahhh qu’il est dur d’être supporter Neuchâtelois ou Lausannois), premiers buts d’Ondoua et de Tasar, aucune grosse occasion pour les rouge et noir… 2-0 en notre faveur à la mi-temps, mais la désagréable sensation que nous aurions pu en faire beaucoup plus et qu’avec un brin de réussite supplémentaire (Koné…) nous aurions pu atteindre la pause avec un avantage plus conséquent.

Le souvenir du scénario du match aller ainsi que nos derniers résultats ne nous poussaient donc pas à un optimisme béat avant d’attaquer la deuxième mi-temps. Et la réduction du score rapide des Neuchâtelois sur l’un des buts gags de l’année aura fini de nous convaincre que ne pas perdre ce match serait surement, connaissant notre manque de caractère et d’esprit de révolte, pas un mauvais résultat… Nous ne nous étions donc pas trompés.

Nuzzolo

On connait le goût de la provocation qui caractérise Raphaël Nuzzolo, cet homme de petite vertu et qui ne manque jamais une occasion de nous le rappeler. Après sa provocation devant la Tribune Nord au match aller, sa grotesque simulation de samedi ne pouvait que plaire à M. Horisberger qui s’empressa de siffler pénalty, que ce brave Raphaël se fit un plaisir de transformer. Alors non, la majorité d’entre nous n’appécie guère Nuzzolo, qui fait partie de cette catégorie de joueurs détestés par tout supporter d’équipe adverse. Il n’empêche qu’il est tout à fait le type de joueur qui manque cruellement à notre équipe : grande gueule, leader dans l’âme et redoutable finisseur, contrairement à nos avants.

Arbitrage

« Aucune excuse ne sera acceptée pour justifier une nouvelle contre-performance » écrivais-je la semaine passée pour clôturer mon billet d’humeur hebdomadaire. Et effectivement, je me refuserai de retenir l’arbitrage pour justifier notre match nul de samedi. Parce que non, nous n’aurions jamais dû se mettre à douter et jamais dû encaisser ce 2-2. Tout simplement car en ayant mieux joué, en ayant été plus réaliste, le score à la mi-temps aurait dû être plus sévère et les chances de Neuchâtel de revenir quasiment nulles.

«L’arbitre a été le plus mauvais acteur du match» dixit notre coach à la fin de la rencontre. Il n’aura pas eu totalement tort, même si on ne pourra pas dire que nos 11 joueurs et notre coach auront été meilleurs sur la deuxième mi-temps. M. Horisberger pouvant même faire valoir l’excuse de la première en Super League, contrairement aux servettiens…

Les supporters Grenat

Un secteur visiteur archibondé, des maillots grenat disséminés un peu partout dans le stade, une ambiance de feu durant 75 minutes… Les plus de 500 supporters Grenat auront encore une fois été à la hauteur de la Super League, contrairement à nos homologues neuchâtelois et, c’est plus dur à écrire, à nos joueurs. Chants repris par tout le secteur, drapeaux, gros craquage de fumigènes en début de match et à la 60è minute, tout l’arsenal a été sorti pour ne pas laisser d’espoir aux quelques braves supporters neuchâtelois.

Si les 22 acteurs se seront quittés sur un match nul, nos supporters seront donc partis de la Maladière en ayant infligé aux rouge et noir un KO d’une rare violence au niveau de l’ambiance. Des supporters rouge et noir qui, même s’ils fusionnaient un jour avec les pêcheurs du Lac de Genève, ne pourraient toujours pas rivaliser.    

Place donc maintenant à une trève internationale qui devrait nous permettre de récupérer plusieurs blessés (Lang, Iapichino, Busset) et Micha après son match de suspension, de permettre à Kyei de pouvoir travailler sa forme et ses automatismes avec ses coéquipiers. Pour un premier but en Grenat face aux Brodeurs samedi 20 ? L’optimisme ne tuant pas, on va tâcher de l’être car après les verts de Suisse orientale viendra le déplacement attendu par tout Servettien qui se respecte, dans la boue, l’odeur de pisse, de bouses et d’alcool frelaté à l’eau sans iode. Avant de commencer un mois de novembre qui nous verra accueillir YB et Bâle et nous déplacer à Lucerne.

ALLEZ LES GRENAT!

Blan Lokal

Humeur 9 : Lugano et Zurich

Humeur 9 : Lugano et Zurich

2 matchs à domicile en 4 jours, contre des concurrents directs en championnat. L’occasion était parfaite, après les contre-performances contre Neuch, GC et St Gall, de se remettre dans le droit chemin à domicile, de retrouver la confiance et de prendre un peu d’air au classement. Ce fut totalement foiré, et dans les grandes largeurs.

Servette – Lugano

Le match idéal pour se relancer ! Une équipe de Lugano en pleine crise (1 point sur les 5 derniers matchs) avec un Celestini sur la sellette, une ambiance fraternelle comme à chaque match contre nos amis Luganais dont les relations amicales avec la Section Grenat durent depuis plus de 20 ans, et une opération « La nuit est belle » lancée par la ville, avec extinction de tous les éclairages public de Genève pour pouvoir mieux observer un beau ciel étoilé… Toutes les lumières publiques éteintes à l’exception de celles de notre stade, où nous n’aurons pu voir qu’une seule étoile sur le rectangle vert, le futur 3è gardien de l’équipe Suisse, notre Jérémy Frick. Il fallait lever la tête pour espérer en voir plus.

Lu dans le résumé de match contre Lugano sur le site officiel du club :

« Pour faire un bon match, il faut être deux et il faut dire que les Luganais n’étaient pas venus au Stade de Genève avec une folle envie de déployer un jeu chatoyant. »

Pour rappel, 15 tirs servettiens pour un misérable tir cadré. 20 tirs pour Lugano, 11 tirs cadrés. De qui se moque-t-on ? 90 minutes d’horreur absolue, de manque de caractère… Alors oui, 4’200 spectateurs pour un match de Super League à Genève est un nombre aussi horrible que la prestation de nos Grenat, mais venir dire que c’est dû aux Luganais est à la limite du malhonnête.

Comme trop souvent cette saison, Frick aura réalisé un match extraordinaire, contrairement à ses 10 coéquipiers qui auront été d’une médiocrité rarement (jamais ?) vue auparavant à la Praille. 

3 choses à retenir de ce match : un fumigène lancé sur la pelouse depuis la tribune principale, la venue des supporters luganais dans la Tribune Nord pour la deuxième mi-temps et la salutation des équipes au terme du match, avec des joueurs luganais et servettiens venus saluer le kop grenat.   

Heureusement, on joue Zurich dimanche, ça nous laissera pas le temps de cogiter ! se disait-on en sortant du stade… Si on avait su !

Servette – Zurich

« L’arbitre nous a tué »

« Carton rouge scandaleux ! »
« Ils font chier avec leur VAR »

 Entendu dans les tribunes, dans les transports en commun et au bureau lundi matin.  

 “C’est sévère, très sévère de la part de M. Dudic. C’est d’ailleurs ce même Dudic qui n’avait pas sanctionné le coup au visage de Xhaka sur Cognat lors de la défaite à Saint-Jacques. Deux poids deux mesures”

Lu sur le site officiel du club. 

Non, l’arbitre ne nous a pas tué. Arrêtons de nous chercher des excuses bidon pour justifier une énième lamentable performance. Le carton rouge de Micha était certes dur, mais pas scandaleux non plus. Notre numéro 9 a bien mis, dans un geste très certainement involontaire, sa main au visage de Ceesay, qui a ensuite parfaitement joué le coup. Le vice, encore un attribut que notre équipe ne possède pas non plus. Et lorsque l’on connaît le manque de pédagogie des arbitres suisses…

Quant aux trois minutes de perdues pour vérifier si il y avait pénalty pour Zurich suite à une action litigieuse dans la surface, elles auront peut-être été les trois seules minutes vraiment excitantes de cette misère de match. Des recrues pas au niveau (Ondoua, Kyei), des absences qui se font cruellement ressentir (Iapichino, Sauthier, Cognat)…

Une stat résumera bien le néant footballistique traversé jeudi et dimanche : 19 frappes au but (15 contre Lugano, 4 contre Zurich) pour seulement 2 tirs cadrés ! Difficile de marquer des buts en cadrant 10% de ses frappes…

Bilan du 1er tour

Démarré plein de promesses, il finira plein de doutes. Les matchs à domicile contre Xamax, Lugano et Zurich auraient dû nous apporter au moins sept points, on s’en tirera avec deux misérables unités. Et le deuxième tour s’annonce compliqué, avec les réceptions de Bâle et YB et les déplacements à Sion, Zurich et Lugano. Et donc ce match de samedi à Neuch, qui aura fini sa semaine anglaise et ses deux déplacements par une défaite à Lucerne 1-0 et une victoire à Lugano sur le même score. Des neuchâtelois qui pourraient d’ailleurs revenir à notre hauteur (10 points) en cas de victoire dans le derby. 

Un derby qui doit impérativement se finir sur une bonne note, aucune excuse ne sera acceptée pour justifier une nouvelle contre-performance. Du cœur, des tripes, de l’envie et du caractère: ça ne devrait pas être trop demandé après cinq dernières sorties cataclysmiques!

TOUS DANS LE TRAIN POUR NEUCHATEL SAMEDI!!

Blan Lokal