L’engagement de Philippe Fargeon, auréolé de ses succès bordelais, est un gros coup de l’intersaison à l’été 1988. Les supporters attendent des merveilles de la puissance de feu du duo Fargeon/Eriksen. Premier match aux Charmilles, premier couac. Servette débute par une défaite (1-0) devant un FC Sion. Elle est l’œuvre conjuguée de deux anciens « Grenat », l’entraîneur Pazmandy et le « verrouilleur » Renquin.
L’expérience Rummenigge « libero » tourne court à la deuxième rencontre de championnat. A Bellinzone, « Kalle », irrité par la stérilité de ses attaquants, passe devant mais il laisse un trou béant derrière. Servette est battu 4-0 et occupe le dernier rang. Il navigue encore à l’avant-dernier rang au soir de la 9ème journée après avoir eu le mérite tout de même de tenir tête au leader lucernois à l’Allmend (1-1). En octobre, Fargeon, qui n’a pas répondu à l’attente du public et aux exigence de l’entraîneur Donzé, est prêté à Toulon. En Coupe UEFA, les « Grenat » restent en rade. Ils sont éliminés au deuxième tour par les Hollandais besogneux de Groningue. Le président Lavizzari se surprend à regretter de ne pas avoir répondu, deux mois plus tôt, à l’offre de L’Olympique Lyonnais qui était prêt à payer dix millions de francs français pourJosé Sinval.
Or le Brésilien s’était montré l’un des plus décevants à Groningue.
Rummenigge est l’ultime recours. A 83 secondes de la fin du match contre le FC Aarau, il inscrit un but qui permet au Servette d’enregistrer sa quatrième victoire consécutive et d’avoir à la fin octobre, la quasi certitude de disputer le tour final. L’instabilité est un état chronique chez les Servettiens.
Un mois plus tard, une défaite « at home » devant Lucerne remet tout en question, Encore et toujours Rummenigge. Le Bavarois se déchaine à Lugano, signe un « hat trick » (6-1) et juste avant l’escalade, Servette se sauve mais Lausanne plonge.
L’hiver est sombre. Marc Schnyder est désavoué pour un dépassement de budget qui provoque l’annulation d’un stage hivernale à l’Ile Maurice. Le président passe la main. M.Carlo Lavizzari désigne lui-même son successeur en la personne de Me Dominique Warluzel. Celui-ci assiste à Tourbillon à la première sortie des Servettiens dans le tour final. A nouveau, Sion l’emporte (3-2) et une fois encore, Jean-Claude Donzé prend une option discutable avec un 4-5-1 qui coupe les ailes de l’attaque. A mi-parcours, les Genevois, malgré une large victoire à Bellinzone (5-2) sont derniers. Le public les boude. Trois mille spectateurs seulement applaudissent à la seconde victoire de leurs favoris, après 11 rencontre ! 3-2 contre Neuchâtel Xamax lequel se traîne également en bas de classement.
La recette est encore plus mauvaise au dernier match, celui des adieux de « Kalle » Rummenigge. Sacré meilleur marqueur du championnat avec 25 buts, l’Allemand gravit les matches de la tribune d’honneur pour remettre son maillot au président. Il n’y a que 2’200 personne pour applaudir ce geste élégant. Servette, dernier du tour final, a vu sa moyenne des entrées chuter de façon alarmante avec le chiffre de 3’586 spectateurs de moyenne.
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